Monsieur le Président, gardons-nous de perdre du temps (Par Yoro Dia)
Dans une précédente contribution, je soulignais que le seul risque politique que le Sénégal court est une perte de temps parce que l’Etat est debout, la République forte et la démocratie en marche. L’immense chantier de réformes institutionnelles qu’annonce le Président Faye confirme qu’on va perdre du temps. Le Sénégal qui a organisé une présidentielle en moins de trois semaines, une transition entre les Présidents Sall et Faye en moins de dix jours et dont l’alternance est devenue la respiration démocratique n’a pas de problèmes institutionnels sauf si nous sommes à la quête d’institutions parfaites qui n’ont jamais existé nulle part sur terre. Les institutions deviennent « parfaites » avec le temps que nous ne leur donnons jamais au Sénégal car après chaque élection on ouvre un chantier de réformes.
Notre pays n’a pas aussi un problème électoral et l’élection du Président Faye en est la parfaite illustration sans parler de celle de Barthelemy Dias à la tête de la capitale et de Serigne Mboup (société civile) à Kaolack. Lors de la dernière présidentielle aux Etats Unis, le pays de Google, de Facebook et de Twitter, c’est le vote postal qui était au cœur des débats parce que les institutions américaines remontent à la Constitution de 1789 et on en est toujours à la première République.
L’histoire montre qu’il n’y a pas de lien entre reforme, « modernité » des institutions et efficacité économique sinon la révolution industrielle n’aurait pas eu lieu en Angleterre et le Japon ne serait pas à la pointe de la révolution industrielle et technologique. La création d’une CENI (Commission électorale nationale indépendante) serait un grand bond en arrière car elle est souvent l’apanage des pays en transition démocratique ou pour les nouvelles démocraties.
Face aux urgences économiques et sociales, ce grand chantier de la reforme institutionnelle s’apparente à une arme de distraction massive qui ne fera que l’affaire des rentiers de la tension électorale permanente qui doivent leur survie qu’à cette démocratie du Sisyphe ( éternel retour sur les règles du jeu). Dans un pays où le pouvoir par le biais d’un ministre de l’Intérieur (partisan ou pas) peut organiser des élections présidentielles et les perdre comme en 2000, 2012 et 2024, c’est un anachronisme politique que de vouloir faire un bond en arrière que de vouloir créer une CENI. J’ai toujours pensé que c’était une tragédie que le cerveau de notre classe politique avec des hommes si brillants soit tout le temps piraté par la question électorale.
L’émergence est dans l’inversion de la courbe du débat comme l’a fait le Premier Ministre Abdou Mbaye sur la question de la monnaie. Les urgences ne sont ni électorales ni institutionnelles. Elles sont ailleurs, notamment dans la croissance, dans l’emploi des jeunes, dans la création de richesses, dans la quête de la prospérité. Et quand un pays se mobilise pour la prospérité ou l’émergence, il n’a pas le temps et l’énergie à perdre sur le débat sans fin sur les institutions car la Grande Bretagne, le Japon et les Etats Unis montrent tous les jours qu’on peut avoir des institutions archaïques qui remontent au Roi Jean sans terre pour la Grande Bretagne ( 1166-1216), à l’ère du Meji pour le Japon ( 1868) et à la révolution américaine de 1776 et avoir une grande efficacité économique et industrielle.
Le Sénégal va avoir son premier baril de pétrole cette année, le nouvel horizon est économique et l’exception démocratique doit avoir l’ambition de devenir l’exception économique. Si le fameux « Projet » de Pastef existe, il doit être orienté vers ce nouvel horizon. Quand le Président Macky Sall lançait le PSE, le Sénégal n’avait que de l’arachide et des phosphates mais les résultats du PSE sont concrets. Le « Projet » a la chance d’avoir le carburant mais un contexte favorable pour accélérer la marche vers l’émergence si et seulement le Président Faye ne se trompe pas de priorité en tombant dans le piège des rentiers de la tension et avec une claire conscience de sa mission historique qui est tout sauf dans la réforme institutionnelle.
En tout cas, les vents sont favorables mais « il n’y pas de vents favorables pour celui qui ne sait pas naviguer », disait Sénèque. Espérons pour le Sénégal que le « Projet » est une bonne feuille de route pour nous mener à bon port mais il faudrait au préalable ne pas se tromper de port, d’objectifs et des priorités. La priorité étant à mon avis l’économie et la croissance. La démocratie est la compétition des réponses que les citoyens se posent. Les jeunes qui sont l’essentiel de la population ne posent pas des questions sur les réformes institutionnelles mais sur l’emploi qui ne peut être réglé par l’Etat dont la mission doit se limiter à créer les conditions favorables à la création de richesses. « Les Sénégalais sont fatigués et la vie est chère » dit le Président.
La solution n’est pas les réformes institutionnelles mais de mettre la question économique au centre en chassant les juristes du temple pour les remplacer par les « marchands » avec les assises de l’économie. Les marchands créateurs de richesses qui ont permis à tous les pays émergents de passer de l’indigence à l’émergence, « du tiers monde à Premier monde » comme Singapour ou la Chine.
Nous avons un Etat de Droit et des institutions solides comme l’a prouvé la dernière présidentielle. C’est pourquoi, je pense aussi qu’il n’est ni nécessaire et encore moins convenable pour le Pouvoir exécutif de prendre l’initiative d’organiser des « assises de la justice » pour « redorer le blason » de la justice. On ne saurait se baser sur des décisions de justice qui n’ont pas été favorables à Pastef dans l’opposition pour dire que le blason de la justice a été terni car beaucoup d’autres lui ont été favorables.
Les dernières décisions du Conseil Constitutionnel où le Président Badio Camara a été aussi loin que le juge Marshall qui a imposé le contrôle de la constitutionalité des lois aux Etats Unis en 1803 dans l’affaire Marbury vs Madison et la longue guérilla judicaire des affaires Sonko ont fini de prouver l’indépendance des juges qui selon que vous soyez Etat ou opposant vous donnent raison ou vous déboutent confirmant ainsi que la justice, le seul service de l’Etat qui porte le nom d’une vertu n’a pas point qu’on redore son blason qui n’a jamais été aussi étincelant.
Dr Yoro Dia, Politologue
Il ne faut meme pas repondre a ce mercenaire qui a perdu sa pitance. Politologue rekk la mouna nekk…
Le neddo ko bandum cest termine.
👍bien dit
Tous ces gens là qui ne font que lancer des invectives à Yoro Dia sont des individus petit d’esprit et de surcroît sans aucune argumentation alors que l’auteur de l’article pose un vrai débat de fond. Débat qui nécessite que l’on se départissent d’une certaine haine infondée et nulle pour prendre de la hauteur et proposer des contre-arguments pour opposer M.Dia des idées constructives en dehors de tout subjectivisme et de toute passion. Un pays ne se gouverne pas avec le coeur mais plutôt avec la tête nous rappelait souvent feue Amath Dansokho.
yoro, quand Est-ce que tu vas la boucler ?
Ta gueule est puante.
PSE avec 14 millies milliards de dettes et des jeunes qui nourrissent les poissons dans les oceans du monde. Mon dieu. Cest meme une honte de parler de PSE avec un train de 30 kilometres a 1275 milliards.
Manque d élégance.djiko badola ,il faut savoir perdre dans la dignité..
Il est vraiment trop précoce de reprendre les fonctions politiques.Vous devriez taire vos théorie obsolètes qui ont fait chuter le régime dont vous servez de conseiller politique.
Vous devriez par élégance républicaine féliciter son excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye,tombeur de ton candidat au premier tour des élections du 24 mars.
Basta Mr Dia.
Ouloulou tellement ils aigris au moins par decense laissez le nouveau gouvernement au commande comme si le pouvoir c’est leurs propriété privée non c’est fou que même
Du calme vous en avez pour 20ans avec Sonko & co Incha’Allah. En entendent préparez vous à souffrir longtemps; les sénégalais sont enfin Fiers point barre
désolé Diogoye AMOUL NIVEAU les priorités sont ailleurs et quest ce qu’on attend pour publier la iste du gouvernement de Bob Marley yolom guénio il paraît que le partage du gâteau est freiné par des » maala gueneu yéllo nékeu ministre. » je suis plus légitime que toi pour être nommé au poste de ministre mais on vous attend au tournant encore une fois Diogoye AMOUL NIVEAU yolom guénio khelam yeup mo ngui si adji Sarr il est malade ce mytomane
Dieuye yallah….mdr Guene kagne nguene di nopalou? Yolom guenio bamou douggue palais nguene lene fa. Bayi lene Pastef, ils les aimes du peuple que vous aavez trahie. Wa ani Domada ak Africain en colere? Mba kharou wouniou?
Souké ou est Siriki???
Depuis Pastef est au pouvoir personne ne doit parler
On n appelle ça dictature
M Dia a raison les priorités sont ailleurs
Pas la démocratie ou les élections sinon Faye ne sera pas au Pouvoir
Lamine pour au moins quelques temps accepte la décision ferme de la majorité du peuple qui a choisit récemment son président. Fais profil bas et accepte de galérer un peu
Si ceux qui naviguant, savaient naviguer le navire n’allait pas sombrer.
Il faut savoir raison garder. L’ex régime a fait trop de mal.
Assassinats, détournements de derniers publics etc…
Si tu as des conseils à donner c’est très simple dites à ceux qui pilotaient de rendre l’argent volé.
Mais aussi l’ex regime trop de bien: Couverture maladie universelle, Ter, Brt, hopitaux de niveau 3, ponts, Universites, autoroute, augmentation des salaires des fonctionnaires et aussi organiser des elections libres et trasparente…. et j’en passe. Yero Dia a raison, les priorites sont ailleurs. Si notre justice n’ètait pas indipendente, si notre Cena n’ètait pas neutre, vous ne remporteriez jamais les elections.
Yoro maye gnou diame garde t’es conseil pour toi tu a été un des mercenaire du président macky sall donc tu peux te ettre cool
Les priorites sont dans les reformes institutionelles. Le fait qu’un president puisse a quelque heures des elections annule tout montre une insuffusance. Le fait que le legislatif puisse refuser d’appliquer deux decisions de justice sans consequence, que des fonctionnaires payer pour servir les Senegalais puissent eux aussi refuser d’appliquer la loi, montre une urgence de faire de reformes. Que la CENA puisse etre dissoute sans autres forme de proces pour la simple raison de vouloir dire le droit, nous montre que il est urgent de faire des reformes.
Ferme ta gueule
En tout cas les priorités sont ailleurs. Ce n’est pas en transformant la cena en ceni que les prix vont baisser. Et croyez moi, cette question est un vrai gageur
Il t’en faudra encore bcp de plumes et d’encre Mr Dia. Ce n’est que le début. Si tu as le temps de pondre un article à chaque fois que le Pr Diomaye prendra une décision… Bismilah.
Analyse républicaine
Les autres soutiens du pouvoir
Acceptez les critiques même si vous n êtes pas d accord par des contre propositions
Dites lui en quoi les réformes institutionnelles sont nécessaires
Arrêter les injures et doxaleenn n’a barr
Les Sénégalais sont fatigués des discours politiques
Place aux actions concrètes
Personnellement je pense très tôt les critiques sur le régime qui n à pas encore pris ses marques
Salam et prospérité pour le Sénégal
Ané Diayel mémoo sèdaa adaa é foudaadé soodé yiibbé
Adda hèwii haala alaa horé alaa laatchi
Écoutez tout le monde sans préjugés. Tous les Sénégalais sont derrière le respectable Président Faye. Yoro Dia aime son pays. Il n est pas aigris. Il n y a pas encore d opposition au Président Faye. Permettez aux perdant de rester Sénégalais. Le Président Faye est adroit dans son discours. Il n a blessé personne
Yoro Dia, tu dois la fermer ! C’est toi qui les traitait de salafistes et de terroristes !!! La bamboula, c’est TERMINE !!
la ferme !!! ki dou nitt sakh