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Modification de la loi sur l’état d’urgence et de siège: "Une dangereuse dérive autoritaire..."

Depuis son accession à l’indépendance, le Sénégal a subi plusieurs catastrophes naturelles ou sanitaires, rappelle l’ancien ministre-conseiller, Moustapha Diakhaté. D’après lui, cela n’a jamais empêché à une quelconque autorité administrative de prendre des mesures visant à « assurer le fonctionnement normal des services publics et la protection des populations » de son ressort.

Modification de la Loi…

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Selon Moustapha Diakhaté, la modification de la Loi nº 69-29 du 29 avril 1969 est là pour donner des pouvoirs exceptionnels, extra constitutionnels et extra législatifs au gouvernement lui permettant de pérenniser l’état d’urgence ou l’état de siège sur tout ou une partie du territoire national. Et manifestement, le Président Macky Sall veut instaurer une gouvernance liberticide où les restrictions deviennent la règle. Ce qui est, en soi, une inacceptable négation de l’Etat de droit démocratique dont se prévaut le peuple sénégalais.

Ce texte doit être combattu par tous les Sénégalais…

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« L’Exécutif cherche à se donner l’inconcevable pouvoir de suspendre toutes les libertés civiles et politiques sans passer par la voie parlementaire. Ce texte doit être combattu par tous les Sénégalais attachés à la démocratie, aux libertés et à l’état de droit démocratique », déclare Moustapha Diakhaté.

Dérive totalitaire…

Pour l’ancien ministre conseiller, face à cette dérive totalitaire, c’est à nous de ramener le Président Macky Sall à la raison et lui faire comprendre que la Constitution et l’Assemblée nationale ne sont pas des accessoires.

Les vraies urgences…

« En fait, les vraies urgences sont ailleurs face aux catastrophes telles la sécheresse, les inondations et les crues. Le défi que doit relever le gouvernement est de sensibiliser, d’accompagner les populations à souscrire à des polices d’assurance couvrant les dommages subis, entre autres, par les maisons, les activités agro-sylvo-pastorales à la suite de catastrophes et de rendre assurable les risques pandémiques dans la mesure tout laisse croire que certaines épidémies sont aussi des conséquences de catastrophes naturelles », poursuit M. Diakhaté.

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3 commentaires

  1. Malick Diallo

    monsieur letat durgence cest pour nous imposer les vaccins dailleur le president

    macron nimpose acun francais de se vacciner lui meme il la dit par ces discours donc prudence a tous les senegalais est senegalaise prudence ya des gens qui font semblant de se vacciner ces que du faux tous les chefs detats africains fait partie des lobies ..cher africains faites attention avec le vaccin


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