« Le collectif des acteurs de l’eau filtrée au Sénégal prend l’opinion nationale et internationale à témoin sur les excès d’autorité du ministre de l’environnement…« , soulignent-ils dans une note parvenue à Senego. La section de Thiès était, dans la journée d’hier dans les rues après la « convocation » de deux d’entre eux par le directeur régional de l’environnement pour la fermeture de leur usine de production.
Situation « inacceptable »…
« Depuis une semaine, il mobilise toute l’administration décentralisée et les forces de l’ordre pour fermer les unités d’eau en sachet, saisir les bobines et les emballages en plastique et quelquefois même sans sommation« , regrette le Caes qui exige la « suspension immédiate et sans délai de ces mises en demeure« . Il dénoncent ainsi une situation qu’ils jugent « inacceptable d’autant que la loi sur les sachets plastiques ne fait pas allusion aux sachets plastiques à faible micro nage« .
Promesse non tenue…
A cet effet, le porte-parole du jour, Saliou Sall, signale que « durant leur première rencontre avec le ministre de l’environnement et du développement durable Abdou Karim Sall. Ce dernier nous avait promis de nous laisser travailler jusqu’à la fin de la pandémie, avant d’entamer le retrait des sachets d’eau. Une promesse non tenue ! Pire, beaucoup d’usines de production d’eau sont en train d’être fermées à travers le Sénégal, commençant dans des zones comme Bakel, Kolda et Kédougou. Et pourtant, une lettre d’audience a été adressée au ministère depuis le 16 août dernier, mais sans réponse de leur part« .
Interpellation…
Raison pour laquelle ils décidé de manifester leur colère car, selon eux, ces unités de production sont au nombre de sept cent (700) sans compter les dix milles (10.000) emplois directs et trente mille (30.000) emplois indirects qu’elles regorgent. Sur ce, Saliou Sall interpelle directement le président de la République pour décanter la situation surtout avec l’approche du grand Magal de Touba.
Pourquoi cette précipitation pour appliquer cette loi contre le péril plastique alors que la cdeao laisse un delà jusqu’à 2025
Ya t il un agenda caché
laisser leur travailler sinon le chômage va arriver a 78 %
Vraiment je me demande comment peut-on vouloir injecter 350 milliards pour la creation d’emploi et dissoudre des entreprises que des dignes senegalais ont mis en place et font travailler des milliers de jeunes.
Mieux ils ont proposé une solution pour le recyclage des dechets d’autant plus que il ya des entreprises etablies dans ce pays qui importent des déchets plastiques comme matières premières