Dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion tenue le dimanche 27 juillet 2025, la coalition DJONE a vivement critiqué la gouvernance du régime en place, dénonçant une série de dérives jugées inquiétantes pour la démocratie sénégalaise.
La coalition dénonce notamment l’emprisonnement arbitraire de journalistes, chroniqueurs et citoyens, y voyant une atteinte grave à la liberté d’expression et à l’État de droit. « Nous réaffirmons notre attachement inébranlable à la liberté d’opinion et à une justice équitable », déclare le coordonnateur national Mohamed Moustapha Diagne dans le communiqué.
Elle a également exprimé sa solidarité envers les médias fragilisés, rappelant que depuis deux ans, les autorités ont suspendu les conventions et le Fonds d’appui et de développement de la presse. Un contexte jugé alarmant pour la survie du secteur médiatique.
Sur le plan politique, DJONE accuse le gouvernement actuel de favoriser une gestion clivante et conflictuelle, imputant les blocages institutionnels et sociaux à la « gouvernance PASTEF », décrite comme une menace pour l’unité nationale. La coalition fustige aussi « le recyclage des projets de l’ancien régime » et parle d’un amateurisme préoccupant dans la conduite des affaires publiques.
Dans son communiqué, la coalition interpelle directement le président Bassirou Diomaye Faye, l’appelant à « habiter sa fonction » et à recadrer la primature afin d’éviter une crise institutionnelle. Elle l’invite à s’entourer d’experts et de bailleurs pour une gouvernance plus rigoureuse, et à mettre fin au « folklore médiatique » qui, selon elle, « continue d’abuser le peuple ».
Enfin, la coalition appelle le chef de l’État à exiger des comptes à ses ministres et directeurs généraux, qui, selon ses termes, « restent silencieux sur leurs bilans, mais bruyants sur les réseaux sociaux à propos d’une justice qu’ils ne comprennent ni ne respectent ».
Pour Mohamed Moustapha Diagne, le pays est à un tournant critique : « Le Sénégal glisse dangereusement. Il est temps pour le président de la République d’agir, avant que l’irréparable ne se produise. »
Vous nous soûlez à la fin. Liberté d’expression veut dire insulter. Si quelqu’un voulait salir la mémoire de votre défunt leader paix à son âme, vous allez le dénoncer jusqu’à vos dernières énergies. Gueumoulene séne boop
Thieuye yallah clowns yi nione khana khamou nipu ngour bi do mossalate…deme ligueyi wala wouti kham kham…