Me Amadou Sall et réforme Cour suprême: « Ne créons pas de précédents dangereux »

L’ancien ministre de la Justice, sous l’administration Wade, invté d’Objection de ce dimanche sur Sud Fm, s’est prononcé sur le projet de loi organique axé sur la Cour suprême. Notamment sur l’article 26 qui prévoit la nomination du Premier président de ladite Cour pour une durée de cinq ans. 

Pour Me  El Hadj Amadou Sall, il y a une volonté manifeste de changer les règles du jeu. Il n’y a pas eu de révolution à faire.

« Depuis que le Sénégal est indépendant, des magistrats ont été nommés. A chaque fois que ceux qui ont été nommés ont atteint l’âge de la retraite, ils sont partis à la retraite. On ne peut pas changer ces règles-là. On ne peut pas légiférer pour une personne. Il n’y a pas de personne ou de personnalité indispensable. On ne crée pas un Boulevard pour une personne, pour deux personnes, pour trois personnes, pour quatre personnes. Il y a un statut qui s’applique à tous les magistrats. Ne créons pas de précédents dangereux », martèle l’avocat.

A en croire le libéral, membre du Comité directeur du Pds, « la  loi est impersonnelle et a une portée générale. L’Union des magistrats a raison. Il n’y a même pas de concertation à faire, il y a les règles, il y a les statuts des magistrats ». 

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