Mboup et Seyck : Une alliance pour propulser le futsal féminin sénégalais

Le Sénégal s’apprête à écrire une nouvelle page de l’histoire du football féminin africain avec sa participation à la première Coupe d’Afrique des Nations de futsal féminin. Ce tournoi marque un tournant significatif pour un sport en quête de reconnaissance sur le continent. Dans ce contexte excitant, le Sénégal se présente comme un concurrent sérieux sous la direction de Mamadou Lamine Mboup et de son assistante Aïssata Seyck, deux figures bien ancrées dans le football sénégalais.
Mamadou Lamine Mboup, ancien international sénégalais, joue un rôle clé en tant qu’entraîneur principal. Son expérience et sa vision tactique sont essentielles pour former une équipe compétitive. Aïssata Seyck, ancienne capitaine des Lionnes de la Teranga, apporte son prestige et son sens du leadership dans cette aventure. Ayant toutes deux évolué dans le football à 11, elles maîtrisent les exigences du haut niveau et se complètent parfaitement pour relever ce défi. Cette dynamique est mise en lumière dans une interview accordée à Sud Quotidien.
Approchée par Sud Quotidien, Aïssata Seyck exprime sa joie de représenter le Sénégal dans une nouvelle discipline, évoquant l’honneur que cela représente après une carrière de près de quinze ans au sein de l’équipe nationale féminine de football à 11.
Interrogé sur les spécificités de sa collaboration avec Aïssata Seyck, Mamadou Lamine Mboup la qualifie d’intelligente et précise dans sa capacité à transmettre les aspects techniques du futsal aux joueuses. Seyck complète en évoquant l’apprentissage qu’elle poursuit aux côtés de Mboup, découvert des aspects avancés du jeu.
Une autre dimension de leur entretien porte sur la différence entre le futsal et le football à 11. Mamadou Lamine Mboup explique que le futsal est un jeu intense et rapide, exigeant des transitions constantes et une exécution précise. Aïssata Seyck partage cet avis, soulignant l’importance de la technique et de la rapidité de décision dans un espace réduit comparativement au football traditionnel.
Le duo fonctionne de manière complémentaire, chacun apportant sa spécialité pour préparer les joueuses. Leur collaboration fluide et stratégique est reconnue comme un atout majeur pour l’équipe. Mboup souligne également la confiance qu’il accorde à Seyck dans l’exécution des exercices et tâches qu’il lui confie.
Sur la question de l’avenir du futsal féminin en Afrique, les entraîneurs formulent le souhait de voir ce sport se structurer dans l’ensemble du continent, suivant l’exemple de pays pionniers comme l’Uruguay. Ils voient les prochains Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2026 au Sénégal comme une occasion en or pour promouvoir et structurer le futsal en Afrique.
Quant à la participation à la Coupe du Monde de futsal féminin, Mamadou Lamine Mboup la considère comme une opportunité incroyable, avec l’ambition d’inscrire le Sénégal dans l’histoire en tant que potentiel premier vainqueur de cette compétition continentale. Derrière cet exploit éventuel se profile le rêve de conquérir également des titres mondiaux, renforçant ainsi la position du Sénégal sur la scène internationale du football.