Mayotte : Rentrée des personnels éducatifs après le cyclone Chido
AA / Tunis / Salim Boussaïd – Après plus d’un mois après les ravages causés par le cyclone Chido et la tempête tropicale Dikeledi, le personnel administratif et éducatif de Mayotte reprend son activité ce lundi. Cette information a été communiquée par la ministre de l’Éducation, Elisabeth Borne, sur sa plateforme « X ».
Le retour des éducateurs a pour objectif de préparer l’accueil des élèves dans les écoles et établissements, prévu pour le 27 janvier. La ministre prévoit également de se rendre sur place à cette occasion, selon les déclarations reprises de « Anadolu ».
L’accueil des élèves impliquera la mise en place de conditions optimales, tant sur le plan matériel qu’organisationnel et pédagogique, comme l’a souligné le communiqué ministériel. Pour pallier les besoins matériels, un appel aux dons a été lancé, permettant de recueillir d’importantes quantités de fournitures scolaires grâce à la contribution de diverses entités.
Malgré ces efforts, le retour normal des cours reste compromis. Plusieurs témoignages de la presse locale indiquent que les syndicats enseignants s’opposent à ce qu’ils considèrent comme une « démarche forcée de l’État », selon « Mayotte 1ère ».
En outre, le média public a rapporté que quarante écoles nécessitent des réparations urgentes. Parmi les solutions envisagées figurent des ajustements dans la répartition des élèves et un renforcement des rotations scolaires.
Pour rappel, Mayotte, ce département français situé dans l’océan Indien, a été gravement touché par le cyclone Chido le 14 décembre, entraînant des pertes humaines et des dégâts matériels considérables.
En réponse, des dirigeants tels que le président Emmanuel Macron et le Premier ministre François Bayrou ont visité l’île. Ce dernier a promis une « loi spéciale » pour la reconstruction de Mayotte. Un premier projet a déjà été adopté et sera discuté à l’Assemblée nationale, prévoyant notamment la création d’un « opérateur coordonnateur de la reconstruction » et des hébergements d’urgence pour les sinistrés.
Enfin, « Anadolu » mentionne que deux autres propositions seront examinées prochainement, abordant des questions comme le droit du sol et la reconstruction de l’archipel à long terme.