À Nouakchott, cinq jours de concertation nationale ont regroupé acteurs politiques et société civile afin d’établir les bases d’élections présidentielles inclusives pour juin 2024. Cette initiative gouvernementale vise à promouvoir un environnement apaisé, en réponse aux tensions engendrées par les précédentes législatives. Les discussions ont notamment porté sur la reconnaissance des partis politiques et une potentielle réforme de la loi les encadrant.
Durant ces assises, le gouvernement mauritanien a mis l’accent sur l’importance de maintenir un dialogue ouvert pour garantir la transparence du processus électoral. Tandis que 98 partis attendent une reconnaissance officielle, le ministère de l’Intérieur a défendu la nécessité de préserver le pluralisme politique tout en s’assurant de la viabilité des formations.
Face aux critiques, certains partis, tels le parti RAG, ont souligné leur présence effective sur la scène politique, malgré l’absence de reconnaissance formelle. Ces échanges ont abouti à des recommandations scrutées avec attention par le ministère, bien que des contraintes liées aux élections présidentielles à venir puissent en freiner la mise en œuvre.