En Mauritanie, les citoyens s’apprêtent à choisir leur président parmi sept candidats, alors que la campagne électorale s’est achevée dans la nuit de jeudi à vendredi.
Le président sortant et favori, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a assuré à Nouakchott que la victoire était à portée de main après avoir mené campagne dans toutes les régions. Il a mentionné que « les forces de l’ordre sont prêtes à faire face à toute velléité de désordre, la sécurité étant la priorité des priorités des Mauritaniens ».
La campagne a été globalement calme malgré des incidents survenus lundi soir à Nouadhibou. Selon le ministère de l’Intérieur, « certains partisans de l’un des candidats » ont perturbé un meeting de supporters d’un autre concurrent, sans donner plus de détails.
Biram Dah Abeid, classé deuxième lors des deux dernières présidentielles, a conclu sa campagne dans cette ville, affirmant que « l’ampleur de [son] meeting signe la fin du régime de la corruption et de la gabegie ».
Le candidat islamiste du parti Tewassoul, Hamadi Ould Mohamed El Mokhtar, a mis en garde contre la fraude lors de son dernier meeting à Nouakchott.
Les Mauritaniens s’apprêtent à voter dans un contexte où Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, élu en 2019, est le grand favori pour rester à la tête du pays. La Mauritanie se distingue par sa capacité à contenir la menace jihadiste, contrairement à ses voisins sahéliens, et elle devrait commencer la production de gaz cette année.