Mass Seck interpelle sur les lenteurs de la justice face à la cybercriminalité au Sénégal

Mass Seck, dans une tribune relayée par le site Kawtef, exprime ses préoccupations quant à l’efficacité de la justice sénégalaise face à la cybercriminalité. Il revient sur une plainte qu’il a déposée contre Leral TV et un certain Abdoulaye Seck, présenté comme assistant DRH, accusés de diffamation, propagation de fausses nouvelles et injures publiques.
Selon Mass Seck, malgré la plainte déposée depuis plusieurs mois, aucune évolution notable n’est survenue. Il rappelle qu’il a été auditionné mais déplore l’absence de suivi apparent, malgré ses tentatives de relancer l’affaire via un agent qui lui avait communiqué son numéro. Cette absence de réponse soulève pour lui une question sur l’égalité des citoyens devant la justice et la dignité des personnes.
Il critique le fait qu’un média puisse, sans conséquence, utiliser des images et des informations mensongères sur les réseaux sociaux comme Facebook, Instagram, et Twitter, ainsi que sur ses propres plateformes. Ces faits incluraient, selon ses dires, des publications sur des salaires fictifs et des propos calomnieux. Mass Seck s’indigne par ailleurs du soutien financier conséquent dont bénéficie Leral TV.
Enfin, il souligne que pour des actions similaires ou moindres, certaines personnes se retrouvent rapidement emprisonnées, s’interrogeant ainsi sur la réelle égalité en matière de traitement judiciaire. Ce cri d’alarme lancé par Mass Seck et rapporté initialement par Kawtef, s’inscrit dans une demande d’équité devant la loi pour tous les citoyens sénégalais.
« Les médias ne cessent de nous répéter que, depuis que le peuple est souverain, le temps de la barbarie du pouvoir est révolu. Désormais, nous dit-on, l’individu est roi et le roi est sujet. Tout devrait donc être pour le mieux dans le meilleur des mondes. C’est, du moins, ce que cherchent à nous faire croire tous ces professionnels de la politique qui occupent le devant de la scène à nos dépens. Car, hélas, le présent est toujours à l’image du passé : le privilège du pouvoir n’est pas de répondre à des questions – de voter -, mais de les poser : d’organiser les élections. »
Henri Hedde d’Entremont alias Arnaud-Aaron Upinsky ( docteur-chercheur-conférencier en philosophie politique, écrivain, épistémologiste, linguiste et logicien ), La tête coupée, le secret du pouvoir, Les éditions du Bief, Allemagne, Norderstedt, quatrième édition, 18 mars 2019, page 25.