Maroc : Mohammed VI accusé de complicité dans le trafic de drogue vers l’Algérie

Des accusations lourdes émergent de l’Algérie contre le roi du Maroc, Mohammed VI, et les services de renseignements marocains, les impliquant dans un réseau de trafic de drogue vers l’Algérie. Abdelghani Chenna, un narcotrafiquant marocain arrêté récemment à Béchar par des unités de l’Armée nationale populaire, a apparemment révélé leur participation active à ces opérations illégales.

Selon des informations de la presse algérienne, Chenna aurait explicitement mis en cause le système de pouvoir marocain, connu sous le nom de Makhzen, ainsi que les services de renseignements, dans la production et la contrebande de stupéfiants vers le territoire algérien.

Les déclarations du trafiquant révèlent que ces entités marocaines collaboreraient pour le transit de la drogue produite dans les montagnes de Ketama. Ce trafic impliquerait la culture de cannabis deux fois par an, et son acheminement traverserait les frontières en utilisant des ânes, toujours sous la coordination des services dirigés par Hammouchi.

Le suspect, capturé avec 207 kg de haschich, critique également la situation socioéconomique au Maroc qui pousserait les jeunes vers la contrebande. Il accuse aussi le gouvernement du Makhzen de répression, faisant allusion à la détention de ceux qui s’opposent à la normalisation des relations avec Israël.

L’Algérie, exprimant régulièrement ses griefs vis-à-vis du Maroc concernant la narcotrafic, a même forgé le terme ‘marocaïne’ pour désigner le cannabis en provenance du royaume. Ceci en parallèle à des déclarations algériennes comparant l’impact du cannabis marocain à celui de drogues dures comme la cocaïne et l’héroïne.