Marché Sandaga : Les commerçants sont en grève…

Les commerçants du marché décrètent une grève à partir de ce lundi. Toutes les cantines sont fermées, selon une source. Les motivations de cette grève sont pour le moment inconnues. Mais celle valable demeure le refus du projet mis sur la table par le gouvernement, à savoir la destruction de ce marché historique.

Les commerçants jouent au bras de fer

Les jours du marché historique de Sandaga, à Dakar, sont comptés. Ce site historique et symbolique du commerce de la capitale doit être détruit puis reconstruit, pour des raisons de sécurité. Certains commerçants refusent le projet mis sur la table, et entament une « grève » à partir de ce lundi, à l’avenue Lamine Guèye, précise notre source.

L’Etat reste ferme sur sa décision 

Mais pour le gouvernement, c’est inéluctable. Le marché, qui date de 1933,  doit être détruit puis reconstruit, pour des raisons de sécurité. Pour le ministre de l’Urbanisme, Abdou Karim Fofana, c’est la sécurité qui est en jeu. « Il y a beaucoup de risque sur ce bâtiment. Beaucoup de rapports disent que ce bâtiment est impropre à l’habitation. Il fallait agir. C’est une reconstruction qui est financée par l’État qui se substitue aux communes, à hauteur de dix milliards », a-t-il expliqué.

Le nouveau marché Sandaga

Les travaux devraient durer entre un an et demi et deux ans, le gouvernement du Sénégal prévoit des boutiques modernes, restaurants, parkings. Mais l’Association des commerçants de Sandaga avait son propre projet. Les autorités sont fermes : la destruction aura bien lieu, et les commerçants seront transférés dès que les sites de recasement seront prêts.

7 COMMENTAIRES
  • SÉNI BA

    Le gouvernement doit resté ferme et ne point céder aux menaces et autres chantages. Ce qui est sûr c’est que les commerçants de sandaga depuis que ces déguerpissements sont annoncés, ils ont activé leurs réseaux occulto confrériques pour continuer à exercer dans ce lieu qui ne garantit aucune sécurité. C’est pareil pour le marché de la Gueule tapée, castors et même tiléne. Maky doit comprendre que lorsqu’on l’a élu c’est n’est point pour faire plaisir aux autres forces occulto confrériques qui ne pensent qu’à leurs propres intérêts. Dans la conduite des affaires de l’État, la frilosité n’y a pas de place. A côté de chez nous le président KANGAME s’arme de patriotisme et d’un courage à toute épreuve pour diriger ce pays sorti d’un génocide encore vivace dans nos esprits. Dans tous les domaines, le Rwanda nous dépasse très largement et cela est une honte, une HUMILIATION. Ce que KANGAME a réussi pour devenir un modèle dans toute la planète et courtisé de partout, Macky doit pouvoir le réussir. Ce n’est pas en créant des slogans toutes les minutes et se laisser insulter par n’importe qui, même dans son propre parti, que Macky Sall fera émerger le Sénégal. Continuer dans cette voie s’avérera utopique et le réveil sera EXTRÊMEMENT BRUTAL

  • fall

    Les raisons de la sont la nouvelle réglementation douanière et les nouveaux tarifs pour le secteur dit informel

  • fall

    Les raisons de la sont la nouvelle réglementation douanière et les nouveaux tarifs pour le secteur dit informel

  • gassama

    Seni ba tu te trompes c’est le problème de déguerpissent mais plutôt l’augmentation des douaniers sur les conteneurs.

  • Diaxlé

    Séni Bâ a parfaitement Raison. Quel que soit le motif de la gréve de ces commerçants qui scatent encore Sandaga, on s´en fout. Il faut que les gens quittent ce lieu qui est une honte. La saleté et la vetusté des batiments n´interessent point les mafiosis maraboutiques qui veulent à tout prix que leurs disciples remplissent leurs gaffas avec les adiyas. Ces commerçants et marchands ambulants sont contre tout progrés et toute installation de supermarchés. Ce sont eux qui nous retardent.

  • Abdou

    Seni Abo. Avec le respect que je vous dois avant de vous prononcer sur un sujet il faut le maîtriser . Les commerçants dont vous parles ne sont pas concernés par les déguerpis ne sont pas concernés . C’est des gens qui sont légalement dans le secteur informel .

  • menga

    Mais quelle grève sandaga existe encore ?

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