Son visage ensanglanté, assis au milieu de policiers, avait profondément choqué l’opinion publique. Cette image, prise en pleine manifestation à Cambérène, a fait le tour des réseaux sociaux. Libéré peu après, la victime a raconté le calvaire qu’il a vécu au micro de Sunugal 24.
Tout est parti d’un lundi sous haute tension. De violents affrontements ont éclaté entre les forces de l’ordre et les habitants du quartier de Cambérène, qui protestaient contre la mort tragique de deux jeunes du quartier, décédés par noyade. La population accuse les policiers d’avoir poursuivi les victimes jusqu’en bord de mer, ce qui les aurait poussées à se jeter à l’eau pour fuir, avant de disparaître emportés par es vagues.
La découverte des corps a mis le feu aux poudres. En colère, les jeunes sont descendus dans la rue pour exprimer leur indignation, entraînant de violents heurts avec les forces de l’ordre.
C’est au cours de ces échauffourées qu’un jeune homme a été capturé par les policiers, puis utilisé comme bouclier humain. Un acte largement dénoncé, considéré comme une grave atteinte aux droits humains.
La police à son habitude ne fait que appliquer les leçons apprises à l’école de police.
La police est le corps le plus détestable du Sénégal, suivie par la gendarmerie, la justice, l’administration et la santé.