Au Mali, lors d’un Conseil des ministres extraordinaire convoqué ce mercredi 10 Mars 2024, dirigé par le chef de la junte, le militaire Assimi Goita le gouvernement a pris une mesure exceptionnelle, sous le rapport du ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Il a été décidé l’adoption d’un projet de décret portant sur la suspension des activités des partis politiques ainsi que des activités à caractère politique des associations. Cette décision a été communiquée au public par le biais d’un communiqué officiel.
Les entités affectées par cette mesure, les partis politiques et les associations, sont encadrées respectivement par deux lois. La première, la Loi n°05-047 du 18 août 2005, concerne la charte des partis politiques et définit ces derniers comme des groupements de citoyens poursuivant un projet de société commun et s’engageant dans la vie politique par des moyens démocratiques. La seconde, la Loi n°04-038 du 05 août 2004, se rapporte aux associations et les présente comme des regroupements de personnes unissant leurs efforts de manière permanente, sans chercher à générer des profits. Cette législation spécifie que les partis politiques ne sont pas autorisés à former des regroupements sous forme associative, une pratique désormais sans fondement légal suite à l’Ordonnance n°2024-008/PT-RM du 28 mars 2024, qui a modifié la loi relative aux associations.
L’adoption de ce décret s’inscrit dans le contexte de défis multiples auxquels le pays fait face. Les Autorités de la Transition ont ainsi mis en œuvre des stratégies globales adressant tant les enjeux sécuritaires que les impératifs de développement, visant le bien-être de la population. Malgré la disposition des Autorités à agir de concert avec la volonté populaire et en dépit de la clarté des cadres législatifs et réglementaires régissant les activités politiques, des actes de subversion attribués aux partis politiques et à leurs alliés ont été constamment signalés.
C’est dans ce contexte que, motivée par des raisons d’ordre public, la décision de suspendre jusqu’à nouvel ordre les activités des partis politiques et des activités à caractère politique des associations sur l’ensemble du territoire national a été actée. Cette mesure radicale souligne l’ampleur des tensions et la nécessité perçue de rétablir l’ordre dans l’espace public politique.
L’armée dans les casernes !!!
La place de l’armée malienne est au front pas dans Bamako. Si c’est le cas, bonjour la dictature militaire
Mais quand es que ce militaire malien va donner le pouvoir aux civiles ? Un vrai dictateur
Ils n’ont rien vu . Il reste beaucoup. Quand on est pas d’accord avec un président élu, on attend la prochaine élection pour l’enlever. Bien fait pour eux.
Tout à fait Demba.
Où sont ces sénégalais qui exaltaient le modéle putschiste du Mali ????
Manifestez vous S’il vous plait
Le populisme mène toujours à une impasse
Nous savons demander suspendre Terroristes partie politique de Bamako depuis longtemps,car c’est n’es pas politicien c’est sont des espion mercenaire criminelle qui ont été staler au Mali par l’occident,jamais ils sont pour l’intérêt du Mali,donc nous patriotes du Mali du merci président Assimi Goita. Nous n’avons pas accepté ces politiciens nous ramène arrière.
Hitler montre encore son niveau de dictature et nuilisme. Ta force montre la au jihadiste et non au peuple qui a fait son propre soulèvement pour éradiquer IBK.
Les limites du populisme !
Imaginer si Macky avait au Sénégal ! Ce dictateur malien, c’est lui qui traitait Macky de Dictateur. N’oubliez pas que cette personne à été invité à l’investiture de Diomaye. Je n’entends pas Diomaye et Sonko sur le Mali. C’est France dégage mais dictateur installe toi. Quelle révolution
Tu es un vrai con aucune maitrise de la géopolitique sous regionale