La police malaisienne a arrêté 355 personnes au cours d’une enquête sur des agressions physiques et sexuelles présumées dans des foyers d’accueil. Ces structures sont gérées par des groupes islamistes, ce qui a conduit à une opération massive dans le pays d’Asie du Sud-Est.
Parmi les cibles de l’enquête figure la société Global Ikhwan Service and Business Holding (GISB). Celle-ci est soupçonnée de liens avec la secte islamiste interdite Al-Arqam. Le PDG de la GISB, Nasiruddin Ali, a été interpellé avec 30 membres du groupe, ce qui souligne l’ampleur de l’affaire.
Auparavant, 171 personnes, y compris des éducateurs, avaient déjà été arrêtées. La police a affirmé avoir secouru 402 enfants à travers des perquisitions effectuées dans 20 foyers. Selon les rapports médicaux, 13 enfants ont subi des violences sexuelles.
Malgré les accusations, la société GISB nie la gestion de ce réseau d’abus. Elle traîne toutefois une histoire marquée par des controverses, ayant été impliquée dans la création d’un « club des épouses obéissantes » en 2011. Nasiruddin Ali a récemment admis l’existence de quelques cas de violences sexuelles, bien qu’il refuse toute implication directe dans ces crimes.