Mahib Hane : "Karim Wade est le « Messi » de l’élection présidentielle de 2024" (Entretien)

« Il est quasiment impensable d’organiser l’élection présidentielle sans Karim Wade et nous travaillons dans ce sens », a affirmé Mahib Hane. L’ancien agent de protocole de Karim Wade et de l’Agence des Aéroports du Sénégal, a saisi l’occasion lors d’une interview ce 30 août correspondant à l’anniversaire de Karim Wade, pour nous parler de son mentor, qui séjourne toujours au Qatar. Retraçant également son parcours, Mahib Hane compte bien combattre au côté de Karim Wade à la présidentielle de 2024.
Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ? Et nous parler de votre parcours professionnel ?

Tout d’abord je vous remercie de m’avoir encore choisi en ce jour tout spécial pour notre Président Karim Wade, sa famille, tous les militants et sympathisants et le Sénégal en particulier.
Une personne de morale, de parole, d’éthique, un être de lumière et ce, dans tous les sens du terme. Je me joins à tous les Sénégalais où qu’ils soient, pour lui souhaiter un joyeux anniversaire. Je prie « Allah » de lui accorder santé, bonheur, prospérité et surtout une victoire éclatante aux prochaines élections présidentielles de 2024.

Vous conviendrez avec moi qu’il est très difficile de se présenter, je suis Sénégalais, originaire de Dagana, issu d’une famille très modeste.
Je suis ancien agent de protocole au cabinet du Ministre d’État Karim Wade, ancien chef du protocole à l’agence des Aéroports du Sénégal, où j’ai été abusivement licencié en Décembre 2014. Et d’ailleurs, ce qui est important dans la vie, c’est se déconstruire et se reconstruire autrement. Cela m’a vraiment permis de me reconstruire autrement.

Diplômé en sciences politiques et sociales à Strasbourg, diplômé du CEDS à Dakar et à Paris en Diplomatie, diplômé de l’école nationale d’administration à Paris sur les « Pratiques de la Négociation Internationale », également sur « Les Nouvelles pratiques du métier de diplomate », diplômé de l’Ecole Internationale du Protocole et du Savoir-Faire EIPS à Paris, diplômé de l’académie diplomatique internationale à paris « Diplomatie, Protocole d’État », une inscription encours afin d’intégrer les hautes études européennes à l’ENA Strasbourg je suis par ailleurs nommé Ambassadeur de Paix à la Fédération Pour la Paix Universelle à Genève, rattaché à la FPU à Paris (ONG dotée du statut consultatif général auprès du Conseil Économique et Social des Nations Unies).
Je suis aussi conduit à avoir un regard particulier sur les conditions de vie des Sénégalais dans le Sud de la France où je vis présentement et de les aider dans la mesure du possible car je n’accepte pas voir mes compatriotes vivre à l’étranger dans de pénibles conditions.

3-Quelles sont vos relations avec Karim Wade ?

Il est mon leader et c’est quelqu’un que j’apprécie beaucoup.

Je salue à l’occasion le Président Abdoulaye Wade, qui, j’ai eu l’occasion de lui rendre visite à Versailles. Je le remercie pour les conseils qu’il a bien voulu me donner au sujet de mon avenir professionnel…….

Durant les quelques mois de collaboration avec Karim Wade au ministère des transports aériens, j’ai vu en lui un homme d’État rempli, humble, sociable, un homme d’État ouvert, capable de rassembler, d’utiliser dans une unité d’actions, toutes les compétences dont dispose son cabinet. Je souhaite vivement qu’il nous revienne très rapidement pour que le Sénégal retrouve son émergence.

4- Que pensez-vous de sa candidature en 2024 ? Sera-t-il amnistié ?

Vous savez, je vous l’avais tantôt souligné lors de notre précédent entretien, Karim Wade sera bel et bien candidat, il est le « Messi » de l’élection présidentielle de 2024 et il est quasiment impensable d’organiser des élections présidentielles sans lui et nous travaillons dans ce sens. Quand on parle de lui, les cœurs des Sénégalais battent et d’ailleurs, ces sentiments n’ont rien de déraisonnables d’autant qu’ils s’accompagnent toujours d’une véritable aspiration à un projet collectif et porteur d’espoirs.
Le retour de Karim Wade est une demande sociale, une volonté de tous les Sénégalais à vouloir apporter un changement parce qu’ils ont tous pris conscience de son leadership et de ses compétences.
Je ne sais pas s’il va être amnistié où se voir un procès revu, mais il faut qu’il soit totalement blanchi. La grâce diminue les sanctions mais ne fait pas disparaître la condamnation contrairement à l’amnistie qui a des conséquences plus fortes que la grâce : la condamnation elle-même disparaît.
Par contre, nous ne devons nous interdire aucune voie de réflexion afin que le Sénégal puisse sortir des sentiers battus et rebondir le mieux possible.
L’histoire démontre toujours combien les Sénégalais ont raison de défendre les positions de Karim Wade.

Tout le monde sait que la terre est ronde, et personne, je dis bien personne, ne risquerait à démontrer le contraire.

5- Un candidat unique de la coalition Yewwi-Wallu, n’est-il pas la meilleure stratégie en 2024 ?

Vous savez, il est nécessaire de s’unir, de faire bloc. Cette nécessité, ne doit plus être le cheval de bataille de quelques uns, il doit réunir le plus grand nombre de Sénégalais autour d’un système de valeur durable, d’une politique ouverte et responsable. Yewwi-Wallu incarnent ce rassemblement et cette ouverture loin des clivages idéologiques qui poussent parfois les uns et les autres à camper sur des positions qui freinent leurs actions.

Pour finir, je formule l’espoir de voir une jeunesse engagée pour le pays. Elle doit prendre toute sa place, car on ne prépare pas l’avenir sans ceux qui en seront les acteurs.