Publicité pour Mesri_Juillet
Publicité

Macky Sall : "Nous ne renoncerons jamais aux ressources fossiles…"

Macky Sall demande à réfléchir sur des faits nouveaux, comme la décision prise par certains pays, en marge de la Cop 26 à Glasgow, d’arrêter les financements des sources d’énergies fossiles, même propre comme le gaz. Une décision qui aura un impact négatif sur nos pays, selon le président sénégalais. Mais pour Macky Sall, il n’est pas question de renoncer aux ressources fossiles.

Le Président de la République du Sénégal, estime que la décision de ne plus financer les projets d’exploitation des énergies fossiles, va avoir un impact négatif sur nos pays. Pour Macky Sall, le moment est plutôt mal tombé. « Cette décision est prise au moment où nous nous apprêtons à exploiter nos ressources gazières. Voilà un sujet qui doit nous préoccuper et nous occuper. Il y va de la croissance et de la prospérité de notre pays et à l’échelle africaine », a dit le Chef de l’Etat.

Publicité

Le Sénégal soutient la transition énergétique et semble d’ailleurs avoir pris une avance non négligeable, par rapport aux autres pays. C’est pourquoi, Macky Sall rappelle que le Sénégal, « est clairement pour la lutte contre le réchauffement climatique. Et nos efforts, en tant que pays, sur ce plan, sont appréciés, car au moment où nous parlons, les énergies renouvelables solaires éoliennes et hydrologiques constituent plus 31% de nos capacités électriques effectivement installés », se réjouit le Président de la République.

Pour lui, il s’agit d’une performance supérieure à celle de nombreux pays développés en matière d’énergie propres. « En tant que pays qui polluent le moins et qui subissent le plus effets des changements climatiques, nous ne pouvons, nous priver de l’exploitation de nos ressources gazières », insiste Macky Sall.

Publicité

Selon le Président Sénégalais, nous devons plutôt travailler avec nos partenaires pour convenir d’un consensus international propice à une transition énergétique juste et équitable « si nous avions des capacités nucléaires peut-être nous pourrions nous en passer. Ce n’est pas le cas en Afrique pour l’essentiel », a-t-il dit avant de conclure :v »j’ai l’espoir que la raison va l’emporter et que nous pourrions arriver à définir cette période de transition ».

Africapetromine, Abdou Diouf Junior

Votre avis sera publié et visible par des milliers de lecteurs. Veuillez l’exprimer dans un langage respectueux.

Dans le même thême

3 commentaires

Laisser un commentaire