« Macky Sall n’est pas un président de la République, c’est un chef… »

« Khalifa sera gracié quand j’en aurai la volonté ou le désir », des propos de celui que Pape Alé Niang, ou du moins un surnom à la vogue de jeunes sénégalais, appelle « Demi-Dieu« , sur le cas de l’ancien maire de Dakar. Le journaliste a débuté sa chronique de ce mercredi 28 août par cette déclaration du Président Macky Sall lors d’une interview avec nos confrères de Rfi, à l’occasion du sommet du G7 auquel il a été invité. Entre autres sujets…
« Demi-Dieu »…

Le journaliste regrette le fait que tout ce qui se dit, concernant le Sénégal, c’est à l’extérieur du pays qu’ils le font. « Macron ne parlera jamais du cas des gilets jaunes au Sénégal… C’est un problème interne…« , un « complexe » qui, selon Pape Alé n’est pas nouveau chez nos autorités. Un phénomène qui devrait disparaître, selon le chroniqueur. « Il a tenu ces propos, 40 jours après la disparition de Ousmane Tanor Dieng, le jour même où on enterrait Jacques Diouf, le jour où on annonçait le décès de Amath Dansokho (…) », rappelle-t-il dans sa chronique du 14 août dernier, lorsque le débat sur la grâce de Khalifa Sall avait été agité de nouveau.

Les guides religieux-Macky Sall et son « sentiment de haine envers Khalifa Sall…« 

« Parce que j’avais dit que ceux qui s’agitaient ne savent pas vraiment qui est le président Macky Sall… Je l’ai longtemps dit dans mes chroniques… Si tous les khalifes généraux du Sénégal s’étaient réunis pour aller au Palais présidentiel lui demander de libérer Khalifa Sall, s’il n’en a pas la volonté, il ne le fera pas…« , la raison, selon lui, dans son état d’esprit, il (le président Macky Sall : Ndlr), à chaque fois, ne manque pas l’occasion de dire que c’est lui qui est à la tête du pays, qu’il fait ce qu’il veut, personne ne peut lui mettre aucune pression, et qu’il le fera lorsqu’il en aura l’envie. « C’est son caractère…« , renchérit-il.

Sur ce, il conseille aux guides religieux de ne plus lui demander quoi que ce soit, parce que, selon lui, « Macky Sall n’est pas un président de la République, c’est un chef (…) Il exprime clairement un sentiment de haine envers Khalifa Sall …« , contrairement à Abdoulaye Wade qui, le jour du 23 juin, à cause de la pression populaire mais, surtout, selon Pape Alé Niang, des autorités religieuses, a bien voulu retirer le projet de loi. « Tout le monde sait que la grâce présidentielle dépend de vous…« , rappelle-t-il.

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