Macky Sall, devant des acteurs économiques du Sénégal, fait le bilan de son quinquennat

Selon le président Macky Sall, la mise en place du plan Sénégal émergent nécessite une gouvernance inclusive et participative de tous les acteurs économiques du pays et de tous les citoyens. Voilà le message qu’a véhiculé le leader de l’Apr lors de sa rencontre avec une centaine de cadres et d’hommes d’affaire promoteurs économiques et membres de la société civile, cette après-midi au Radisson Blu de Dakar.

Durant la période allant de 2001 à 2011, le Sénégal avait enregistré le cadre macroéconomique suivant :

– un essoufflement des moteurs de la croissance caractérisé par un Pib et une croissance faibles et erratiques : 4 % en 2001 et 3,4 % en 2011 ;

– un déficit budgétaire chronique et accru :-2,4 % en 2001 ; -5,7 % en 2005; -6,7 % en 2011, dû en partie à la politique budgétaire basée sur la subvention des secteurs stratégiques ;

– une dégradation de la balance commerciale : -25 % du Pib en 2008 ;

– 15 % en 2009, -17,5 % en décembre 2011 ;

– une agriculture vulnérable aux chocs climatiques et exogènes ;

– une inefficacité des investissements avec une faiblesse de la productivité industrielle (cas des Ics, de la Senelec, de Suneor, etc.) ;

– une bonne maîtrise de l’inflation due en partie à une politique publique de subventions tous azimuts dans les secteurs stratégiques comme l’électricité et l’alimentaire ; en exemple, entre 2004 et 2011, l’État allouait annuellement, en moyenne, une subvention de près de 100 milliards de FCfa à la Senelec pour maintenir le prix de l’électricité à un niveau raisonnable.

Les acquis économiques, financiers et sociaux au 4 avril 2017 :

–    mise en œuvre du Plan Sénégal émergent vers l’horizon 2035 avec une société sénégalaise solidaire dans un État de droit ;

– une stratégie de réformes audacieuses pour la compétitivité et l’attractivité du Sénégal dans le cadre des Preac 1 et 2 ;

– le relèvement de la croissance à 6,8 % en 2016 et bonne perspective en 2017 ;

– la relance de l’industrie : reprise des Ics par Indorama, bonne santé de la Senelec et évolution positive de la Suneor vers la Sonacos-Sa  avec une campagne arachidière de 997.000 tonnes ;

– la bonne tenue de l’industrie extractive avec une amélioration de 35,8 % due à l’exploitation de l’or, du zircon et des phosphates ;

– une hausse des activités du secteur touristique de l’ordre de 9,3 %, évolution due en partie à la suppression du visa d’entrée et de la maîtrise de l’épidémie « Ebola » ;

– une bonne évolution de la Sar avec une hausse de 5,4 % de son exploitation tout en privilégiant les activités de raffinage au détriment des activités d’importation de produits blancs ;

– une bonne relance du secteur primaire, notamment de l’agriculture caractérisée par une évolution de 1,7 % en 2014 à 31,7 % du Pib en 2016, avec la mise en œuvre de divers programmes d’accélération de la cadence de l’agriculture et de la qualité des semences et la mécanisation des méthodes culturales ;

– une très bonne tenue de l’activité économique, par une meilleure maîtrise de l’assiette fiscale, avec une hausse de 14,8 % des recettes de l’État qui on atteint 2026 milliards avec les donations, dont 612 milliards de la Douane et 1.163 milliards de FCfa des Impôts et Domaines ;

– une bonne maîtrise des dépenses publiques par leur rationalisation et la maîtrise des charges de fonctionnement de l’État. Ceci a permis de dégager des marges d’investissement supplémentaires destinées aux secteurs sociaux et à l’investissement productif (Pudc, bourses sociales, Couverture médicale universelle, prise en charge des enfants de 0 à 5 ans, gratuité de la césarienne, carte d’égalité des chances et divers programmes d’infrastructures de dernière génération : autoroutes, ponts, routes, pistes rurales, électricité et autres, subvention de moteurs et pirogues dans la pêche artisanale, équipements militaires…) ;

– une bonne mobilisation des financements internationaux dans le cadre du Pse avec une dette soutenable accompagnée par un profil sans risque de surendettement ;

– une baisse du déficit budgétaire de – 6,7 % en 2011 à 4 % du Pib en 2016 ;

– l’inflation mesurée par l’indice des prix à la consommation a atteint 1,2 %. Ceci est la conséquence de la détente observée dans les prix sur le plan international ;

– la réduction du déficit de la balance commerciale de -25 % du Pib en 2008 à -16 % en 2016 ;

– l’amélioration de la situation monétaire par les avoir extérieurs nets ;

– l’amorce d’un nouveau processus d’un dialogue interactif entre l’État et le secteur privé national ;

– l’emploi et la formation professionnelle ont généré 234.960 postes, dont 189.500 dans le secteur privé et 18.931 dans le public, le reste étant dans la formation professionnelle et l’enseignement ;

– dans le cadre du dialogue national, initié par le chef de l’État, le patronat sénégalais (Cnp, Cnes, Meds, Unacois…), à l’unisson, a identifié les goulots d’étranglement dans toutes les branches de l’économie.

Ainsi, le prochain Conseil présidentiel de l’investissement (Cpi) devrait constituer le point d’orgue d’échanges et de décisions fondamentales nécessaires à la promotion du privé national dans la mise en œuvre du Pse.

Ce quinquennat totalise des réalisations économiques, sociales et financières sans précédent. Cette réussite économique est confirmée par nos partenaires techniques et financiers que sont la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, les organismes de coopération bilatérale et multilatérale ainsi que par les agences internationales de notation comme Standard&Poors, Mody’s, Doing Business, Mo-Ibrahim et Forum mondial.

Donc, si la cadence actuelle est maintenue et si elle est articulée avec les recettes attendues de l’exploitation du pétrole et du gaz en 2020, l’émergence du Sénégal se fera bientôt.

 

2 COMMENTAIRES
  • Voila un bon président

    Tres bien gni khamm dinanioula geuneu djapalei inchallah

  • badar

    bravo Mr le PR, toute nos félicitations et continuation. j’avais pas cpris tous ça avant

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