L’Union européenne a officiellement demandé, le 16 février, à toutes les parties prenantes au Sénégal de se conformer à l’arrêt rendu par le Conseil constitutionnel. Cet arrêt a invalidé la décision de reporter l’élection présidentielle du 25 février au 15 décembre 2024. Nabila Massrali, porte-parole du haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a souligné l’importance du respect de cette décision par toutes les parties. Elle a également exhorté à une organisation rapide des élections conformément à l’arrêt du Conseil, dans le but de garantir le bon déroulement du processus électoral.
Dans sa déclaration, l’UE a aussi exprimé sa préoccupation concernant l’usage de la force jugé «inutile et disproportionné» contre les manifestants, ainsi que les restrictions imposées à l’espace civique dans le pays. Cette prise de position de l’Union européenne souligne son engagement en faveur de la démocratie et de la stabilité au Sénégal, tout en appelant à une résolution pacifique et respectueuse des principes démocratiques.
Ne semer la zizanie le conseil constitutionnel a été très clair
Cependant l’organisation est laissé à l’autorité compétente
Le report des élections est actée par le CC de manière à ne pas offusquer l’opposition et calmer les esprits. Une vraie analyse de la décision montre que le CC impose le dialogue à tous pour s’entendre sur le processus et fixer une nouvelle date. Il est impossible sur le plan de la logistique d’organiser les élections en respectant toutes les contraintes.