Le ministère américain des Affaires étrangères a mis fin aux fonctions d’un de ses conseillers, Shahed Ghoreishi, jeudi 21 août. Ce dernier, chargé des questions palestiniennes et israéliennes, aurait été licencié suite à des divergences internes concernant la formulation de discours relatifs au conflit israélo-palestinien, selon le Washington Post.
Des formulations contestées au cœur du licenciement
Shahed Ghoreishi aurait proposé d’inclure dans un discours la phrase « les États-Unis s’opposent à la déportation forcée des Gazaouis ». Une autre de ses suggestions, adresser des condoléances aux familles de journalistes tués lors d’attaques israéliennes à Gaza, aurait également été rejetée. Des discussions diplomatiques sur la situation à Gaza ont eu lieu entre la Turquie, l’Égypte et la Jordanie en juin 2025.
Des pressions internes pointées du doigt
Des sources anonymes citées par le Washington Post affirment que Shahed Ghoreishi était régulièrement la cible de hauts conseillers du département d’État, dont l’ambassadeur américain en Israël, Mike Huckabee. Le licenciement de Ghoreishi, intervenu sans motif officiel quelques jours après ces incidents, serait interprété par certains comme un avertissement aux employés du ministère des Affaires étrangères. Une enquête sur des crimes de guerre liés au conflit Israël-Hamas a été ouverte au Canada en juin 2025.
Divergences au sein de l’administration Trump
Selon le Washington Post, ces événements révèlent de profondes divergences au sein de l’administration Trump sur la manière d’aborder le conflit israélo-palestinien. « Selon des documents consultés par le Washington Post, journal américain, et des responsables anonymes cités, l’administration du président Donald Trump connaît de vives divergences internes sur le choix des formulations concernant la Palestine et Israël », rapporte l’agence Anadolu.