« Liberté de la presse en danger » : CNM dénonce une suspension injustifiée…

« Liberté de la presse en danger » : CNM dénonce une suspension injustifiée…

Le Groupe Challenge New Media (CNM) alerte l’opinion publique sur une suspension qu’il qualifie d’« arbitraire, injustifiée et manifestement disproportionnée ».

Dans un communiqué publié ce mercredi, l’organe de presse dénonce une mesure prise par la Direction de la Surveillance du Territoire (DST), lui enjoignant de « cesser sans délai toute parution, toute diffusion » sous peine de sanctions prévues par le Code de la presse.

Selon CNM, cette notification est survenue sans avertissement ni justification claire : « Aucune explication, aucun fondement juridique ou administratif n’a été communiqué à CNM pour justifier cette décision brutale. » Pourtant, le média précise qu’il figure parmi « les 256 organes de presse en ligne officiellement reconnus et déclarés conformes au Code de la presse » par le ministère en charge de l’Économie Numérique.

Le groupe s’interroge sur les véritables motivations de cette suspension : « Le ministère considère-t-il qu’un média en ligne n’a pas le droit de diffuser ses contenus sur une chaîne YouTube ? Ou certains journalistes de CNM dérangent-ils par la rigueur de leur travail ? »

Dans un contexte où la liberté de la presse est déjà fragilisée, cette décision soulève de vives inquiétudes. CNM rappelle que ni l’entreprise, ni ses journalistes, n’ont jamais fait l’objet d’une condamnation pour manquement au Code de la presse. Dénonçant « un abus de pouvoir qui menace gravement la liberté d’expression et la survie économique d’un média légalement constitué », CNM appelle à une réaction urgente des plus hautes autorités.

Le communiqué s’adresse directement au Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ainsi qu’à son Premier ministre Ousmane Sonko : « CNM interpelle solennellement […] afin qu’ils fassent toute la lumière sur cette affaire », mettant en garde contre les conséquences sur l’image de leur gouvernance.

Enfin, le groupe appelle le ministre Alioune Sall à « revenir sur cette décision incompréhensible », et invite les organisations de défense de la presse, les citoyens et les partenaires internationaux à « se mobiliser face à cette atteinte flagrante à la liberté de la presse et au pluralisme médiatique ».

2 COMMENTAIRES
  • Baobalong

    Allez vous conformez au code de la presse, ça vaut mieux que de se victimiser

  • Challenge New Jub Jubal Jubanti !

    Silence CNW ! Soyez en règle et c’est tout ! Pas de masla !

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