Liban : Le Président Aoun exige le retrait complet d’Israël pour la stabilité

Liban : Le Président Aoun exige le retrait complet d’Israël pour la stabilité

Lors d’une rencontre avec le sénateur américain Ronny Jackson, le président libanais Joseph Aoun a réitéré les conditions essentielles pour atteindre la stabilité le long de la frontière sud du Liban. Le retrait total d’Israël des territoires occupés et la libération des prisonniers libanais sont, selon Aoun, des impératifs inévitables.

Cette déclaration a été faite au cours d’une réunion au palais présidentiel de Baabda, à l’est de Beyrouth, en présence de l’ambassadrice américaine Lisa Johnson. Le président libanais a exprimé sa position ferme en affirmant que « la stabilité dans le sud et le long des frontières exige le retrait des Israéliens des collines où ils sont stationnés et le retour des Libanais faits prisonniers au cours de la dernière guerre ».

Aoun a également souligné que la présence continue d’Israël dans ces collines est une violation de l’accord de cessez-le-feu. Il a appelé les États parrains de cet accord, en particulier les États-Unis, à faire pression sur Israël pour un respect intégral.

Le sénateur Jackson a félicité Aoun pour son élection, en indiquant son engagement à collaborer avec le président américain Donald Trump pour fournir un soutien militaire au Liban.
« Nous voulons voir le Liban et l’ensemble du Moyen-Orient entrer dans une nouvelle ère de paix et de prospérité, » a-t-il déclaré spécifiquement aux médias après la rencontre. Il a également exprimé son intention de servir de médiateur entre les dirigeants libanais et israéliens pour redessiner totalement la frontière sud du Liban et assurer sa sécurité.

Ce développement intervient après que l’armée israélienne s’est retirée des villes du sud du Liban mais a maintenu sa présence dans plusieurs avant-postes. Un accord de cessez-le-feu fragile mis en place depuis le 27 novembre se trouve ainsi menacé. Israël est accusé d’avoir violé cet accord près de mille fois, entraînant la mort et les blessures de nombreux civils libanais.

Selon l’accord initialement prévu, Israël aurait dû se retirer complètement du sud-Liban avant le 26 janvier. Cependant, ce délai a été prolongé jusqu’au 18 février en raison du refus d’Israël de respecter ses engagements. Cette information a été rapportée par nos confrères d’Anadolu, traduit par Mourad Belhaj.

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