Israël maintient ses troupes dans le Sud-Liban au-delà de l’échéance prévue

L’armée israélienne a déclaré ce lundi le maintien de ses forces dans cinq positions situées dans le Sud-Liban, malgré l’échéance fixée au 18 février pour le retrait total. Cet engagement a été pris dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu avec Beyrouth.
Initialement, Israël devait retirer ses troupes du Sud-Liban avant le 26 janvier. Cependant, en raison de son refus de respecter cette date butoir, le délai a été prolongé au 18 février. Dans un communiqué, l’armée précise sa volonté de rester stationnée dans cinq zones stratégiques sans indiquer la durée de cette présence.
Les cinq zones concernées incluent une colline proche de Labouneh, Jabal Blat, et plusieurs collines faisant face aux villes d’Avivim, Malkia, Margaliot, et Metula. Pendant ce temps, les autres troupes israéliennes quitteront toutes les autres localités libanaises.
Malgré cela, les autorités libanaises ont récemment rejeté la demande israélienne de maintenir certaines troupes au Sud-Liban au-delà de la date convenue. Dimanche dernier, le Secrétaire général du Hezbollah, Naïm Qassem, a réitéré l’obligation pour Israël de se retirer complètement du Liban d’ici le 18 février. Il insiste : « l’armée d’occupation doit se retirer totalement du Sud-Liban. Elle ne doit conserver aucune position ni aucune présence ».
Le Liban est sous un fragile cessez-le-feu depuis le 27 novembre dernier, après de nombreux mois de combats entre Israël et le Hezbollah qui ont culminé en un conflit majeur en septembre. Israël a effectué près de 1 000 violations de ce cessez-le-feu, causant de nombreuses victimes libanaises, y compris des civils innocents. Cette information a été lue sur le site de nos confrères de Anadolu, traduite par Mourad Belhaj.