L’hommage d’Abdou Latif Coulibaly à Saloum Dieng

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C’est avec une immense tristesse, teintée de nostalgie, que nous avons appris la disparition de Saloum Dieng, un nom qui se confond au grand artiste connu, mais aussi à un style, un genre, une époque et un terroir, le Saloum.

Avec cette nouvelle, la musique sénégalaise perd l’une de ses icônes qui a marqué son époque et dont l’œuvre gigantesque a inspiré beaucoup d’artistes qui n’ont pas résisté à l’envie irrépressible de se l’approprier.

Qui ne se souvient, à cet égard, de son titre emblématique « amoul geer, amoul guewel » (peu importe que l’on soit noble ou griot ), une ode à l’amour, immortalisé par plusieurs interprètes ?

Porte-étendard du Ngoyan dans tout le pays et précurseur d’un genre perpétué par la troupe de Médina Sabakh, sous la baguette de la diva Bassi Dieng et du xalam de Sacou Dieng, Saloum Dieng, ce virtuose entré vivant dans la légende, est assurément l’un des précurseurs de la musique mbalax.

En présentant mes condoléances émues à toute sa famille, biologique et culturelle, je voudrais saluer la mémoire de cette figure marquante des années 1960, dont les airs ont résisté au temps et qui, de ce fait, restera une voix inextinguible.

Qu’il repose en paix et que Dianatoul Firdawsi soit sa demeure éternelle.

Abdou Latif COULIBALY, ministre de la Culture

1 COMMENTAIRE
  • Assan Boup

    Latif coulibaly tres bien liga deff bakhneu lol mais boul fate diga dem yaw tamite warga ragal yalla kou meuneu fen ga

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