Lettre ouverte au Président de l’APR… (Par Elimane BA)

La démocratie interne, une exigence populaire de la jeunesse républicaine.

Monsieur le Président, permettez-nous, tout d’abord, de vous féliciter et vous encourager pour votre brillante participation au dernier sommet du G20 à Osaka. Votre posture renforce le leadership du Sénégal dans le monde et fait rayonner une fois de plus la diplomatie sénégalaise.

Monsieur le Président, permettez-nous aussi de vous rappeler que nous sommes engagés envers votre personne et au sein de l’alliance pour la république (APR) pour uniquement vous accompagner et vous permettre d’accomplir votre vision pour un Sénégal émergent, pour lequel les Sénégalais vous ont brillamment reconduis pour un second mandat. De cet engagement est né naturellement un amour pour la politique et bien évidemment pour la démocratie. Notre engagement à vos côtés nous a appris que la démocratie est le charme de la politique, elle la régule et permet de départager les acteurs. Elle est la justice dans la politique, elle traduit l’expression du choix de la majorité, elle est la forme la plus achevée de notre système politique.

Tout au long de ces 10 années de compagnonnage, nous avons compris que vous tenez beaucoup à cette démocratie. N’est-ce pas pour elle que vous avez quitté AJ/Pads N’est-ce pas encore pour elle que vous avez créé votre parti, notre parti, combattu et battu le Président Wade et son PDS?

« La Cojer sortante n’a jamais eu de bureau« 

Monsieur le Président de la république, président de l’APR toute votre vie vous l’avez consacré au rayonnement de la démocratie et de l’expression des libertés. Sous votre magistère, le Sénégal a fait de bon progrès en matière de démocratie. L’opposition se plaint de tout sauf d’un recul démocratique. Pour toutes ces raisons, nous pensons, Monsieur le Président, que le jeu démocratique doit désormais etre appiliqué dans le parti, , plus particulièrement au niveau du choix des coordinations des instances. En termes d’exclusion , nous militants du parti à la base souffrons beaucoup du mode de désignation des structures de jeunesse.

En tant que jeunes nous n’avons pas notre mot à dire, et c’est frustrant de se voir museler ainsi. Nous ne doutons point de votre clairvoyance dans vos choix mais l’expérience et l’histoire nous poussent à être sceptiques quant à une gestion participative d’un coordonnateur qui ne doit des comptes qu’à vous-même et à personne d’autre. Pour preuve, la Cojer sortante n’a jamais eu de bureau ou d’organigramme auquel se référer ; le pouvoir est centralisé par une seule personne qui décentralise selon son bon vouloir ou ses intérêts qui sont, bien souvent, aux antipodes des intérêts du parti et de son Président . Il en est de même pour votre mouvement des étudiants.

Monsieur le Président, nous pensons qu’un parti politique d’avenir doit se passer de nominations dans ses instances et qu’il doit procéder à des élections pour conférer plus de légitimité à ceux qui sont à la tête desdites instances. C’est aussi une manière d’avoir les plus méritants et les plus aptes à diriger, parce qu’ayant fait leurs preuves au sein de chaque structure donnée. A la dernière université d’été du parti à Saly, vous aviez pourtant affirmé qu’après l’élection présidentielle de 2019,les prochains coordonnateurs des instances se feront élire par congrès. Vous constaterez alors notre surprise suite à la sortie d’un communiqué qui dit tout le contraire. Nous qui nous préparions à un renouvellement démocratique au niveau de la Cojer, devrions nous nous contenter d’un simple communiqué qui nous désigne notre coordonnateur?

« La Jeunesse Libre Républicaine (JLR), vous invite, non pas à revoir votre choix (…), mais…« 

Suivant la discipline du parti, nous ne devrions peut-être piper mot. Mais qui nous garantit qu’il y aura une différence dans le mode de gestion qui donnera naissance à une vraie libération des énergies? Est-ce que les copinages vont cesser ? Nous ne saurions, d’emblée, répondre à de telles interrogations Mais la théorie de la preuve sociale nous autorise à deviner la suite.

Monsieur le Président, c’est pour toutes ces raisons que notre dynamique, la Jeunesse Libre Républicaine (JLR), vous invite, non pas à revoir votre choix car c’est trop tard mais à créer des mesures d’accompagnement et d’y veiller en mettant en place un Bureau des Elus (BdE), un règlement intérieur, bref des principes qui renforcent la démocratie et qui accordent tant soit peu un minimum d’importance à cette pléthore de jeunes débordant d’énergie et prêts à relever des défis générationnels. Nous n’avons pas de problème de personnes, nous pensons juste que ce système de choix est révolu et ne reflète pas la réalité politique du terrain. Certes l’approche concurrentielle serait difficile pour organiser la jeunesse dans le contexte actuel mais au moins les adhérents seraient représentatifs et seraient porteurs d’espoir.

Monsieur le Président nous osons espérer que nos mots ne finiront pas dans l’oreille d’un sourd. Bien évidemment, vous aviez récemment dit à vos responsables d’arrêter de vous parler à travers la presse car vous ne les entendriez pas, mais nous n’avions pas d’autres choix. Nous n’avons pas accès à ceux qui sont sensés porter nos messages et nos responsables directs n’en n’ont que faire de nous tant il est vrai qu’à part nous mobiliser, nous exploiter et nous ignorer après les victoires,les seules choses qui les intéressent c’est de tirer profit de leur position dominante.

Ainsi, nous avons jugé indispensable de faire ce communiqué, pour vous alerter, mais aussi pour prendre l’opinion à témoin sur les motifs réels du plan d’actions que nous comptons dérouler incessamment pour exiger la structuration de l’instance de la jeunesse. Si nécessaire, nous n’excluons pas de mobiliser la JLR afin d’aller en congrès avec les 45 départements pour instaurer une démocratie interne dans la COJER, avec l’élection sans doute d’un coordonnateur légitime. Nous nous sommes ainsi préparés en conséquence et assumerons l’entière responsabilité des actes que nous comptons poser. En vérité, ce qui nous intéresse c’est de poser les jalons de renforcement de la démocratie dans notre parti qui se trouve actuellement à la croisée des chemins et qui sera confronté à de futurs choix décisifs. Et pour des questions de principes et d’avenir, nous irons jusqu’au bout.

* Jeunesse Libre Républicaine/APR

6 COMMENTAIRES
  • Moctar

    C’est mal dit JLR c’est pas un communiqué ça c’est plutôt une lettre de défiance apprenez à faire de la politique on arrive à ses fins en procédant ainsi

  • Moctar

    Mal dit JLR c’est pas un communiqué ça c’est plutôt une lettre de défiance apprenez à de la politique on arrive jamais à ses fins en procédant ainsi

  • charles

    UN JEUNE COMME TOI EST UN GROS IMBECILE.IL Y’A L’AVENIR DE NOS ENFANTS .UN CON CE JEUNE,TOI AUSSI JEUNE VOLEUR?

  • Moussa Faye

    Tu est grand voleur fils de pitt tu na pa honte yalla dina kate sen bethgou danra kamou andouna yep dissi teck sen beute on verra

  • Kara

    L’APR n’est pas un parti politique, mais plutôt une entreprise. Il faudra changer de Camp, c

  • soulgazdoukoterekhegne

    …L’opposition se plaint de tout sauf d’un recul démocratique.
    ya meuna doul !!! boy kaass té niéméwo si lingay kaass di mate di euff di doul di dadialé nagassi guéné opposition bi. labas ya de jeunes senegalais qui crois en eux et qui nourrissent un amour pour leur patrie et non pour un parti famille où un seul homme decide ou son epouse. il enrichit son frere et sa belle famille en vous laissant dans une pauvreté extreme meme ses ministres sont pauvres sauf ceux qui ont ete choisis par madame. si vous etes inteligent vous devez constater que votre bouffon de leader ne pense pas à l’avenir du parti, les 2 jeunes qu’il a choisi pour diriger le MEER et la COJER ne sont que des figurants des nullards qui ne peuvent meme pas debattre en francais dans les plateaux de télé. ils n’ont rien de jeunes leaders. votre chef de dahira puisque vous avez tout sauf un parti, non seulement il fait reculer la democratie dans le pays mais il cultive la mediocrité dans la formation des jeunes politiques. De Serigne Diop SADAKHTA à Aliou SOW en passant par modou diagne FADA bara GAYE et autre barth DIAZ, le senegal a toujours connu de jeunes leaders qui de par leur charisme et leur courage ont inspiré des milliers de jeunes à faire de la politique pour faire bouger le pays dans le bon sens. kharal ma arreter sakh je commence à perdre mon temps t » diaroulenko…
    BOY DEMAL DIAPALE SA PAPA SI LIMOU NEK MO GUEUNE KINGAY BINDE LETTRE BI AY MBOKAM AK DOMAM LA TAL DEH!! wahnaala lima kham nak

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