Monsieur le ministre, en sa séance du 04 décembre 1997, l’assemblée nationale a abrogé toutes les dispositions de la loi 74-33 du 18 juillet 1974. Dans ses nouvelles dispositions, la loi de 1997 faisait obligation aux conducteurs de véhicules motorisés de souscrire une police d’assurance en énonçant les sanctions encourues qui pouvaient aller jusqu’à la saisie et la vente du bien incriminé.
Depuis, les conducteurs les plus responsables respectent les dispositions de la loi. Il faut cependant dénoncer les compagnies d’assurance qui traînent les pas quand il s’agit d’indemniser leurs souscripteurs en cas d’accident de la circulation ou de sinistre.
Combien sommes nous a courir, pendant de longs mois, derrière un chèque qui ne couvre pas entièrement les dommages subis? On est obligé presque de quémander, de faire intervenir des connaissances pour recevoir ce chèque. C’est proprement honteux.
Comme en ce qui concerne les rendez-vous manqués incriminant « l’heure sénégalaise », pour ces incohérences des assurances on parlera de « particularités sénégalaises. » Nous avons copié ces systèmes d’assurances de la France.
Mais en France et en Europe, les assurances réagissent très promptement pour indemniser les victimes et au juste prix. Là-bas on aura aucun besoin d’interventions pour récupérer un chèque d’une quelconque assurance. Nous nous assurons mais nous prions pour ne jamais avoir besoin du chèque des assurances.
En quarante ans de conduite automobile je n’ai eu qu’un seul chèque des assurances et c’est le deuxième qui explique cette correspondance ouverte. Monsieur le ministre des finances il est grand temps que la direction des assurances intervienne fermement pour imposer aux compagnies des délais raisonnables pour toutes les indemnisations.
Il faudrait aussi mettre un terme à toute cette anarchie dans le secteur. Toutes les compagnies qui ne seraient pas en mesure d’honorer le cahier des charges devraient disparaître. Quand nous subissons un dommage, nous devons être indemnisés justement et ne pas subir un chantage éhonté de la part des experts automobile.
Le chantage consiste à fortement minorer les indemnités et à imposer une contre expertise pour faire durer le processus. Monsieur le ministre prenez vos responsabilités. Cet accident qui me fait réagir est survenu en 2018 sur l’autoroute à péage à hauteur de la gendarmerie de Mbao suite à un carambolage impliquant sept véhicules.
Par la grâce de Dieu j’ai été heurté à l’arrière de mon véhicule mais j’ai pu m’arrêter à deux mètres de celui qui me devançait car j’observe toujours une distance de sécurité. Celui qui a détruit la malle, le parechocs et un feu arrière de ma voiture était au volant d’un véhicule de la société Sénégindia assuré à la C’nart assurance.
Après un long parcours la compagnie n’a pas encore libéré mon chèque qui est, semble t’il déjà signé. Je vous signale que leur argument est qu’il y a des centaines d’autres qui attendent. Ce n’est pas sérieux monsieur le ministre.
Vous nous avez obligé à souscrire une police d’assurance pour éviter d’être hors la loi, obligez les compagnies à se conformer à la loi. Je vous signale, pour terminer, que j’ai réparé mon véhicule dès après le constat, mais le chèque attendu de la compagnie est très en deçà de mes frais de réparation. Croyez monsieur le ministre à l’expression de tout mon respect.
les faut ministre de macky sall bande de vaut rien on a mar vous
mr ndiaye vous avez raison c c’est dur et malheureusement le calvaire du Sénégal réside là. à ce niveau dès secrvices à rendre ..avant de vous lire j j’ai pensé à faire la même chose avec le ministre de la justice afin que ses services jettent un coup d œil dans les services rendus au tribunal. les citoyens sont à la merci de greffiers hautains qui donnent des rv parfois legers pour des services pas difficile à gérer.. ….le service public est mal géré au Sénégal surtout par des agents très promts à faire la grève et réclamer des droits…à l hôpital l accueil laisse à désirer pratiquement dans beaucoup de services. à mon avis le mal est au niveau de nos mentalités..
portez plainte. il y a le code CIMA qui fait obligation de payer dans les délais raisonnables. A défaut, la compagnie est sanctionnée.
Cheikhbi, il est vrai qu’on peut porter plainte auprès du gendarme des assurances mais ce sera pour une autre procédure très longue. J’ai juste voulu poser ce problème pour que les autorités prennent leurs responsabilités.