Les révélations d’Abdourahmane Diouf sur l’ordinateur du Conseil constitutionnel

En conférence de presse, Abdourahmane Diouf, candidat à l’élection présidentielle de février 2024, a contesté le processus de parrainage qui a conduit à son exclusion de la course. En présence de Bougane Guèye Dany, leader de « Awalé », Diouf a rejeté l’idée d’être disqualifié, affirmant qu’il reste candidat après avoir validé 46.000 parrains. « Je considère que je ne suis pas recalé. Le candidat Abdourahmane Diouf reste candidat parce qu’il a validé 46.000 parrains », a-t-il déclaré.

Diouf a également critiqué le système de parrainage en vigueur, le qualifiant de défaillant. Selon lui, la législation actuelle concernant la mise à disposition du fichier des candidats devrait être révisée. Il a souligné que le parrainage est devenu une loi depuis 2018, mais a remis en question la fiabilité du logiciel utilisé pour le processus. Diouf a mentionné un incident spécifique pour appuyer ses affirmations : « Je ne sais pas si vous vous rendez compte, mais un pays aussi important que le Sénégal, qui a une expérience électorale assez longue, a une machine au Conseil constitutionnel qui doit décider de l’avenir du pays. Et c’est cette seule machine qui détermine l’avenir du Sénégal. Cette machine était infectée de virus », a-t-il dénoncé.

2 COMMENTAIRES
  • Thiaps

    Damal yelwani teki wo tous AK sa lamingne wou reuy

  • El Bachir

    Monsieur Diouf la vérité est que vous vous étiez engagé sur une voie qui ne pouvait pas porter votre ambition. Vous avez, comme certain fait du populisme en suivant un mouvement que vous ne deviez pas suivre. Beaucoup de gens avaient espoir en vous mais vous avez pris le même discours que les autres alors forcément vous sombrez dans la masse. Je l’avais écrit sur une page de vos soutiens et la réponse qui m’avait été envoyé m’a fait rabattre le caquet alors qu’en vieil homme de près de 75 ans j’avais une grande estime et un haut espoir de vous voir diriger notre pays. Dommage que nous en soyons là aujourd’hui. Je souhaiterais, comme la première fois vous voir prendre de la hauteur et ne pas aller dans le sens de ces gens qui parce qu’ils ont été balancés hors du wagon du pouvoir dont ils partagent les responsabilités, tentent de se créer une vie toute neuve après nous avoir roulé dans de la farine.
    Vous au moins êtes vierge de tout soupçon de détournement ou d’inconduite. Je reste persuadé que vous faites parti des meilleurs. Humblement

Publiez un commentaire