La Nouvelle Calédonie, est depuis plus d’une semaine en proie à une crise politique et sociale. L’issue semble incertaine pour cette ancienne colonie française du Pacifique considérée par Paris comme étant son territoire d’outre-mer. Malgré la visite dans l’archipel du président de la République, qui vient de passer une journée ce jeudi 23 mai 2024, le peuple est déterminé à prendre l’indépendance vis-à-vis de l’Elysée.
Depuis lundi 13 mai 2024, ce territoire français d’outre-mer est devenu le théâtre des émeutes sans précédent, l’archipel réclame l’indépendance de son territoire. Cette aggravation de la situation a fait plusieurs morts et causé des dégâts importants.
Le vendredi 24 mai au matin, un homme de 48 ans a été tué par un tir de policier à Dumbéa, en Nouvelle-Calédonie, a annoncé le procureur de Nouméa, Yves Dupas.
Ces évènements font suite à la politique française de vouloir initier le dégel du corps électoral dans ce territoires d’outre-mer. Cette réforme a provoqué l’ire des indépendantistes kanaks, qui redoutent de devenir minoritaires. « L’Assemblée nationale a voté le projet de loi de révision constitutionnelle ouvrant le corps électoral aux immigrants français par 351 contre 153. L’État français engage la Nouvelle-Calédonie dans un long conflit colonial », a réagi sur X (ex-Twitter) la Commission politique et citoyenneté du FLNKS (Front de libération nationale kanak et socialiste) et Nationalistes.
Le président français, Emmanuel Macron a réuni les élus du territoire et les forces économiques à deux reprises au haut-commissariat, ce jeudi 23 mai. Dans cette mesure il a invité les indépendantistes pour tenter de résoudre la crise, mais le chef de l’État n’a pas réussi à mettre tout le monde à la table des négociations.
La situation reste critique dans l’archipel, la population locale ne veut plus être sous tutelle de Paris. La visite du président Macron ne semble pas tempérer la crise. «On se tient prêt à poursuivre la mobilisation puisque apparemment le président de la République ne veut pas nous écouter», a expliqué Yamel, un militant opposé à la réforme électorale.
Les Kanaks et d’autres groupes autochtones de Nouvelle-Calédonie ont une identité culturelle distincte, avec des langues, des traditions et des coutumes propres. Beaucoup d’entre eux considèrent que leur identité est différente de celle de la France, et revendiquent le droit à l’autodétermination et à l’indépendance. «Tant qu’il n’y aura pas d’indépendance, il n’y aura pas de sécurité», a prévenu de son côté sous couvert d’anonymat un militant de Nouméa.
De nombreux habitants de la Nouvelle-Calédonie aspirent à une plus grande autonomie politique et économique par rapport à la France. La question de l’indépendance est donc souvent liée à des questions de gouvernance locale, de gestion des ressources naturelles et de développement économique.
En 1998, la France a signé les Accords de Nouméa avec les autorités locales et les représentants des communautés kanak et non-kanak. Ces accords prévoient un processus de décolonisation progressive, qui inclut la tenue de référendums sur l’indépendance. Ces référendums visent à permettre aux habitants de décider du statut politique de la Nouvelle-Calédonie.
Il est important de noter que la question de l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie est complexe et date de plusieurs années. A cet effet, les autorités de Paris devraient comprendre tout simplement les revendications des peuples locaux. Toute application de la force ne fera qu’aggraver la situation dans l’archipel.
Par Mara Diallo
Ou est le problème ils n’eu peut plus vivre ensemble les français ont leurs pays les kanaks dans leurs pays respectifs ils veulent serrer leurs destins
Bravo brave peuple ce cancre de macron et ses toutou Macky et co n’ont encore rien vu le pire est a venir wait and see