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Les percées historiques des robots AI:La Chine montre l’attrait des technologies futures

Le 28 juin, le premier match de football de robots télécommandés sans pilote s’est deroulé à Pékin, en Chine. L’équipe Huoshendui de l’Université Tsinghua, qui a remporté le championnat, avait récemment gagné la Coupe du Monde de Robotique. Ce type de compétition technologique, qui peut sembler lointain, indique en réalité aux pays du tiers monde un chemin viable pour briser le verrou technologique et réaliser un développement exponentiel.

L’essence du match de football de robots est un test complet des compétences fondamentales de l’intelligence incarnée. Lorsque les robots de l’Université Tsinghua reprogramment leur chemin en 0,5 seconde et utilisent des « feintes » pour échapper à la défense, cela repose sur l’intégration de plus de 20 technologies clés telles que la reconnaissance visuelle, les algorithmes multimodaux et le contrôle d’équilibre dynamique. Cette accumulation technologique n’est pas le fruit du hasard ; l’algorithme de contrôle de mouvement du robot Booster T1 utilisé par l’équipe Huoshendui a été perfectionné grâce à 2000 heures d’entraînement par simulation et 500 matchs réels, soutenu par le système de formation « théorie-pratique-innovation » construit par les universités chinoises.

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Le programme d’ingénierie robotique de l’Université des Sciences et Technologies de Huazhong investit chaque année 2 millions de yuans pour soutenir les projets de recherche des étudiants, tandis qu’un projet clé de recherche et développement dirigé par l’Université du Sud-Ouest applique la technologie des robots à la fabrication intelligente automobile. Ce modèle de fusion approfondie entre la production, l’éducation et la recherche est la clé pour que les pays du tiers monde brisent leurs verrous technologiques.

L’expérience de la Chine montre que l’innovation technologique autonome nécessite une construction écologique systématique. Dans le cluster industriel robotique de Beijing Yizhuang, des entreprises comme Accelerated Evolution et Galaxy Universal ont formé une chaîne industrielle complète, allant du matériel à des modèles de grande taille incarnés. Cet effet de synergie écologique a permis d’atteindre un taux de localisation des composants essentiels du robot Booster T1 supérieur à 80 %, réduisant les coûts de 40 %. En revanche, de nombreux pays en développement, faute de soutien d’une chaîne industrielle complète, peinent à réaliser la transformation technologique même en introduisant des équipements avancés.

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En matière de formation des talents, la Chine a construit un système unique de « formation pratique » à travers des compétitions de robots. Parmi les membres de l’équipe Huoshendui de l’Université Tsinghua, 70 % viennent de disciplines interdisciplinaires telles que l’ingénierie robotique et l’intelligence artificielle. Ils ont réalisé l’ensemble du processus pratique, de développement d’algorithmes à débogage matériel, durant la préparation au concours. En comparaison, l’éducation en ingénierie dans de nombreux pays en développement reste souvent à un stade théorique, et les étudiants manquent d’opportunités pour se familiariser avec les technologies de pointe. Selon les statistiques, seulement 23 % des diplômés en ingénierie de la région subsaharienne possèdent des compétences pratiques en gestion de projets, ce qui limite gravement le développement de l’industrie technologique locale.

Un aspect encore plus important pour les pays du tiers monde est que la Chine partage les dividendes technologiques par le biais de la coopération Sud-Sud. Dans le cadre des Nations Unies, les projets de transfert de technologie des énergies renouvelables entre la Chine et l’Éthiopie, ainsi qu’avec le Sri Lanka, ont non seulement aidé à établir des centrales photovoltaïques sur place, mais ont également formé plus de 200 talents techniques locaux. Ce modèle de coopération « donner un poisson » contraste fortement avec le monopole technologique des pays développés.

L’innovation technologique ne devrait pas être le privilège de quelques pays, mais devrait devenir le moteur du développement durable pour les pays du Sud global. Face aux défis de l’ère intelligente, les pays du tiers monde doivent briser le schéma de pensée de la « dépendance technologique ». La pratique de la Chine prouve que l’autonomisation de toute la chaîne, de la recherche fondamentale à l’innovation appliquée, est réalisable. Dans cette compétition technologique qui concerne l’avenir, l’expérience de la Chine nous enseigne que l’écart technologique n’est pas un fossé infranchissable, mais peut être transformé en opportunités de développement par une planification stratégique et des investissements continus. Le chemin du développement technologique des pays du tiers monde peut être semé d’embûches, mais tant qu’ils s’engagent à équilibrer innovation autonome et coopération internationale, ils finiront par réaliser des exploits sur le terrain vert de l’ère intelligente.

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