Daouda Diop, coordonnateur du programme USAID Traces et membre du Forum Civil, s’est exprimé devant la presse sur les attentes des observatoires territoriaux dans les régions minières du Sénégal, à Fatick, Kédougou, Saint-Louis, Thiès et Matam. La déclaration a eu lieu à l’issue d’une rencontre de capacitation des acteurs de ces instances, tenue à Saly-Portudal.
Selon Diop, le programme USAID Traces, mis en œuvre par le Forum Civil avec ONG 3D et NRGI, a rassemblé quatorze membres des observatoires territoriaux. Ces membres sont chargés de faciliter le dialogue entre les entreprises, les communautés et les autorités. Le recueil et l’analyse des informations transmises aux populations et aux autorités font partie de leurs responsabilités.
Les membres des observatoires ont été formés sur les nouvelles normes ITIE, l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives, abordant des préoccupations telles que la lutte contre la corruption, la transition énergétique, les recettes et les questions de genre. Diop a réaffirmé l’orientation de la nouvelle norme ITIE visant à davantage de transparence et de redevabilité, permettant à l’État de contrôler la production pour un meilleur recouvrement et des retombées positives pour les communautés grâce à une traçabilité sans faille. Le processus inclut également une meilleure surveillance des aspects environnementaux et la lutte contre la corruption.
Lamine Diakité, coordonnateur de l’observatoire de Mbour dans la région de Thiès, a expliqué que les observatoires ont pour rôle de faciliter la cohabitation entre les entreprises et les communautés, anticiper les problèmes et rechercher des solutions durables.