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Les Jeux olympiques 2016 en 16 chiffres

« Nous jurons que nous nous présentons aux Jeux olympiques [JO] en concurrents loyaux, respectueux des règlements qui les régissent et désireux d’y participer dans un esprit chevaleresque pour l’honneur de nos pays et la gloire du sport. »
En 1920 à Anvers (Belgique), l’escrimeur belge Victor Broin prononce ce premier serment olympique de l’histoire moderne des JO, sous les yeux d’un Pierre de Coubertin ravi. Un serment qui a quelque peu évolué depuis, remplacé par une déclaration moins lyrique, plus contemporaine, et qui évoque notamment la lutte contre le dopage, mais dont l’annonce ouvrira tout de même la 31e édition des JO. Une grand-messe du « plus vite, plus haut, plus fort » sur le terrain et en dehors.

Vingt-huit disciplines, dont deux nouvelles

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Le gazon est à l’honneur, puisque les deux nouvelles disciplines officielles s’y dérouleront. 2016 sera l’année d’un grand début – pour le rugby, dans sa formule à sept, jugé plus spectaculaire (et plus facile à organiser) – et d’un grand retour, pour le golf, absent depuis 1904.

L’arène olympique est celle où brillent des sports traditionnels, tels que l’athlétisme, la natation, les sports de combat ou la gymnastique, mais elle offre aussi à d’autres disciplines moins populaires une occasion de prendre un peu la lumière. Et aux spectateurs de découvrir les subtilités du pentathlon moderne, des régates de voile, du hockey sur gazon ou encore du BMX, présent depuis les Jeux de Pékin, en 2008.
En 2020, l’édition tokyoïte des JO s’ouvrira d’ailleurs à cinq nouveaux sports : le karaté, le baseball, le surf, l’escalade et le skateboard.

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Deux nations néophytes

Le Maracana de Rio verra défiler deux nouvelles équipes reconnues par le Comité international olympique (CIO) : celle du Kosovo et celle du Soudan du Sud. Les Kosovars participaient auparavant aux JO sous la bannière de la Yougoslavie, puis de la Serbie. Après l’indépendance du pays, en 2008, le CIO a reconnu la fédération olympique kosovare en 2014, lui permettant ainsi d’évoluer aux JO en tant que nation.

Quant au Soudan du Sud, il n’a été reconnu par le CIO qu’après les JO de Londres (2012) et présentera deux athlètes. Au total ce sont 10 500 athlètes qui seront présents.
L’autre nouveauté, symbole d’une triste actualité, réside dans la présence d’une « équipe des athlètes olympiques réfugiés ». Dix athlètes sélectionnés par le CIO en juin disputeront les JO sous la bannière olympique. Cinq Soudanais du Sud, qui vivent dans des camps de réfugiés au Kenya après avoir fui la guerre civile, deux nageurs syriens, deux judokas de la République démocratique du Congo et un marathonien éthiopien composent cette sélection.

Première

Les JO de Rio sont les premiers à se tenir sur le continent sud-américain. Depuis 1896, trente éditions ont eu lieu en Europe, en Amérique du Nord, en Asie, en Océanie (Australie) ou en Amérique centrale (Mexique).

10

C’est le budget estimé en milliards d’euros de l’organisation des JO de Rio. Un coût moins élevé d’environ 2 milliards par rapport à ceux de Londres. Financé à hauteur de 57 % par des fonds privés et de 43 % par de l’argent public, l’événement n’en a pas moins été laborieux à organiser. Des retards ont été constatés sur de nombreux chantiers. Onze morts sont à déplorer en raison de manquements liés à la sécurité et des cadences de travail infligées aux travailleurs.

25 000

C’est le nombre de journalistes qui sont attendus pour couvrir le plus grand événement sportif de la planète. En 2012, 3,6 milliards de personnes avaient regardé « au moins une minute » des JO
de Londres.

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