Les Houthis accusent les États-Unis, le Royaume-Uni et Israël de raids aériens au Yémen
Les Houthis, soutenus par l’Iran, ont formulé de graves accusations vendredi. Ils pointent du doigt les États-Unis, le Royaume-Uni et Israël comme responsables de frappes aériennes sur Sanaa, la capitale du Yémen, ainsi que sur la province de Hodeïda. Cette information émane de l’agence de presse SABA, contrôlée par les Houthis.
SABA rapporte que les frappes auraient visé la place Sebiin à Sanaa, où se déroulait un rassemblement de soutien à Gaza. Selon les mêmes sources, la province de Hodeïda, bordée par la mer Rouge, a également été la cible, avec notamment six raids sur les ports de Hodeïda et de Ras Issa.
La chaîne de télévision al-Masirah, affiliée aux Houthis, affirme par ailleurs que la centrale électrique de Senhan, en périphérie de Sanaa, a été bombardée à huit reprises. En parallèle, la chaîne de télévision nationale israélienne, KAN, a rapporté qu’Israël aurait participé pour la première fois à des frappes au Yémen aux côtés des États-Unis et du Royaume-Uni.
Les tensions dans la région de la mer Rouge se sont intensifiées depuis le 31 octobre 2023. Les Houthis ont saisi plusieurs navires commerciaux, en réponse aux attaques israéliennes sur Gaza. Ces actions ont contraint diverses compagnies maritimes à suspendre leurs opérations, menaçant la sécurité maritime mondiale.
En réaction, les États-Unis ont annoncé, le 18 décembre 2023, la création d’une force navale multinationale, nommée « Garde de la Paix », destinée à garantir la sécurité de la navigation dans la région. Face aux attaques reçues sur leur territoire, les Houthis ont averti qu’ils cibleraient tout navire appartenant aux États-Unis et au Royaume-Uni.
Traduit du turc par Sanaa Amir, ces événements ont été rapportés par nos confrères de l’agence Anadolu. Ces informations, diffusées à l’échelle internationale, révèlent une escalade des conflits maritimes ayant des implications sécuritaires importantes.
