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Les Gabonais et le processus électoral, une grande et vieille défiance

Comment comprendre la poussée de tension qui a démarré après l’annonce des résultats de la présidentielle ? Le pouvoir gabonais parle d’une manipulation politicienne mûrie depuis longtemps. L’opposition, elle, parle de l’exaspération d’une population à qui on a volé son vote. Le consortium d’instituts de sondages africains Afrobaromètre apporte de nouveaux éléments au débat. Il vient de publier une étude qui montre que les Gabonais avaient, dès avant le début du processus électoral, une très grande méfiance vis-à-vis des élections et de la Commission électorale, la Cenap.

La photographie de l’opinion publique gabonaise présentée par Afrobaromètre date d’il y a un an environ. Elle permet de remettre en perspective les événements de ces derniers jours : à cette époque déjà, les Gabonais nourrissaient une véritable défiance vis-à-vis des élections et de la Cenap, la commission électorale.

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Concernant cette dernière, un Gabonais sur deux déclarait à l’époque qu’il ne lui faisait pas du tout confiance. Ce qui fait du Gabon le pays le moins confiant dans sa commission électorale sur un groupe de 36 pays africains.

Pour ce qui est du processus électoral dans son ensemble, les chiffres d’Afrobaromètre placent également le Gabon en queue de peloton. Plus des trois quarts des Gabonais, selon le consortium, estiment que les élections n’assurent « pas très bien » ou « pas du tout » que les dirigeants choisis reflètent le vœu des électeurs.

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D’après ce sondage, sept Gabonais sur dix pensent que les votes ne sont « jamais » ou seulement « quelque fois » comptés équitablement. Sept sur dix également déclarent que les électeurs sont « souvent » ou « toujours » soudoyés lors des élections.

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Un commentaire

  1. madior

    viviane a commis une grave erreur mais régler le problème définitivement le khalife général des mouride doit lancer une fatwa pour qu on arrête de citer les noms de nos guides religieux mourides dans les dancings dans tous les lieux de plaisir et de débauche car c est pas comment pouvons nous admettre qu en criant leurs noms il y a des gens qui trépignent en serrant des dames et des fois une bouteille de vin ou de gin ou de bière entre les mains.vous pensez ces guides acceptent cela soyons sérieux il faut que le khalife c est pas une atteinte aux libertés c est une affaire de familles et de communautés ça n a rien a voir avec l exercice des libertés et le voir comme tel c est la porte ouverte a toutes les dérives au nom de cette fausse liberté


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