Les États-Unis sous la présidence de Trump se retirent à nouveau de l’Accord de Paris
Le retrait des États-Unis d’Amérique de l’Accord de Paris sur le climat, annoncé sitôt après l’investiture du nouveau président, reflète un énième épisode de tensions entre grandes puissances. Le 20 janvier dernier, la décision de quitter cet accord international, signé en 2015 lors de la 21e Conférence des parties (COP 21) à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), fait écho aux actions similaires entreprises en 2017. Cela souligne une volonté de ne plus céder du terrain à la Chine, jugée plus pollueuse mais perçue comme moins engagée dans la lutte contre le changement climatique.
Cette décision s’inscrit dans une logique de protection des industries fossiles et appelle à des répercussions environnementales indéniables. Donald Trump, fidèle à sa ligne de conduite, refuse de subordonner les énergies fossiles à n’importe quelle transition énergétique, laissant planer une incertitude sur l’avenir des engagements pris en matière de protection climatique. Les États-Unis, responsables de plus de 13 % des émissions de gaz à effet de serre, se retrouvent ainsi critiqués pour leur décision unilatérale tandis que la Chine, avec ses près de 30 % d’émissions, continue d’avancer dans la transition écologique.
En parallèle, d’autres pays tels que le Yémen, la Libye et l’Iran, non signataires des Accords de Paris, citent les retombées économiques de l’industrie pétrolière pour justifier leur position. Pendant ce temps, les pays moins avancés, majoritairement non-pollueurs, endurent les conséquences désastreuses des changements climatiques. En novembre dernier, lors du sommet de Bakou en Azerbaïdjan, les plus grands pollueurs ont visiblement laissé vides leurs sièges, compromettant ainsi les efforts internationaux pour un consensus sur les actions à mener.
La planète subit les affres d’une pollution croissante, exacerbée par la rivalité entre géants économiques. Le retrait américain accentue les tensions commerciales, laissant la planète vulnérable aux catastrophes écologiques. Des phénomènes climatiques, tels que les incendies à Los Angeles, attribués aux vents de Santa Ana, sonnent comme des avertissements sur les risques de cette orientation politique. Le repli sur soi apparaît suicidaire dans un monde où la planète ne peut être protégée que par une action globale et commune.
Comme mentionné par Sud Quotidien, ces développements témoignent d’une humanité confrontée à sa propre irresponsabilité, abandonnant les générations futures à des défis monumentaux. Face à l’urgence climatique, la coopération internationale semble plus indispensable que jamais, mais continue de se heurter à des intérêts économiques de court terme.
La france s’enfonce de jour en jour dans la merde