Les États-Unis de Trump menacent-ils l’avenir de l’ONU à New York ?

Lors d’une allocution télévisée marquant l’anniversaire du décès de son père, le roi du Maroc, Mohamed VI, a annoncé une initiative audacieuse consistant à transformer les îles Canaries en un nouvel hub touristique, rivalisant ainsi avec Dubaï. Ce projet ambitieux s’accompagne d’une intention déclarée de déplacer les populations locales vers l’Espagne, d’où elles sont originaires linguistiquement.

Dans un contexte international tendu, le président russe Vladimir Poutine a déclaré la révocation des décisions ayant conduit à la dissolution de l’URSS en 1991, réintégrant ainsi les pays baltes et l’Ukraine sous l’autorité russe avec des dirigeants nommés par Moscou. Par ailleurs, Xi Jinping envisage une réunification des États à population majoritairement chinoise, incluant Taïwan, Singapour et la Malaisie, sous la bannière d’une « Grande Chine ».

Ces scénarios improbables relèvent de la « fake news », pourtant des rumeurs de même nature trouvent parfois leur chemin dans les médias. Cette tendance s’inscrit dans une ère où la déformation des grands principes tels que le droit à l’autodétermination et la dignité humaine marquent le paysage, notamment en Europe et en Amérique du Nord.

Le rôle polémique des États-Unis sous la présidence de Donald Trump inquiète par sa capacité à défier ces valeurs avec l’appui tacite de ses alliés, notamment le chef du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahou. Trump se distingue par sa posture radicale envers les bénéficiaires de l’aide américaine, menaçant des millions de vies dépendantes. Ces actions mettent en lumière le vrai visage d’une aide non pas désintéressée, mais orientée par des objectifs stratégiques asymétriques.

Sous l’administration Trump, les États-Unis se sont retirés de diverses organisations internationales, remettant en cause leur engagement vis-à-vis de l’ONU. Le retrait des accords liés au climat et des agences comme l’OMS et l’UNESCO soulève des questions sur la pertinence du maintien du siège de l’ONU à New York, une métropole d’un pays opposé à ses principes fondateurs.

Bien que murmurées dans les cercles diplomatiques, ces questions interpellent de nombreux dirigeants, qui hésitent cependant à les poser ouvertement par crainte de représailles. L’impact de cette politique américaine sur la crédibilité et l’efficacité des institutions onusiennes est une réalité tangible. Comme souligné par nos confrères de Sud Quotidien, la situation actuelle exige une réflexion profonde sur l’avenir des relations internationales et le rôle des États-Unis en tant que garant des valeurs humanitaires universelles.