L’opposition et la Mouvance présidentielle n’ont pas réussi à trouver une solution. Pour cause, les concertations qu’elles ont eues autour de la date de la tenue des prochaines élections locales, ont finalement accouché d’un fiasco. Ainsi, le report est acté. Et, désormais les élections auront bien le 31 janvier 2022, au plus tard.
Accord commun ou forcing
Alors que l’opposition tablait sur le mois de décembre 2021 et que la mouvance présidentielle annonçait la tenue pour février 2022, c’est finalement une date à mi-chemin des positions qui a été retenue.
Les raisons
Le marathon à l’Assemblée nationale de ce vendredi, 2 avril 2021 a abouti sur la date du 31 janvier 2022, pour des élections qui étaient initialement prévues pour le 28 mars 2021, au plus tard, par la loi n°2019-16 du 29 novembre 2019. L’État a brandi l’argument de la crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus pour justifier l’impossibilité de tenir les élections à date échue.
L’autre argument était lié aux discussions entre les différents camps sur l’audit du fichier et l’évaluation du processus électoral, une exigence de l’opposition.
