Les Cent Premiers Jours de Donald Trump : Une Présidence Sous le Signe du Chaos

Depuis son retour au pouvoir le 20 janvier dernier, Donald Trump a instauré un climat de chaos tant aux États-Unis que sur la scène internationale. Cet état de confusion est savamment entretenu par le président américain, désormais entouré exclusivement de fidèles dévoués. Depuis cette date symbolique de son second mandat, il a donné libre cours à ses impulsions, notamment en matière de droits de douane, de politique étrangère et de revanches politiques. Selon Sud Quotidien, cet épisode constitue un retour spectaculaire à la vie politique.
En effet, si le premier mandat de Donald Trump avait surpris par son imprévisibilité, cette fois-ci, le président américain mise sur une stratégie de rouleau compresseur, forte du soutien populaire. Ce « come-back » est marqué par des journées chargées d’annonces fracassantes et de revirements soudains. Chaque jour apporte son lot de controverses, de provocations et de décisions unilatérales.
Dans le cadre de cette nouvelle administration, les figures de « l’establishment » ont été évacuées au profit de personnalités controversées : à l’Éducation, l’ancienne patronne de catch ; à la Défense, un présentateur de Fox News ; à la Santé, Robert Kennedy Jr, connu pour ses opinions polémiques sur les questions sanitaires. Elon Musk, le milliardaire de la tech, a été nommé au département de l’Efficacité gouvernementale, bien qu’il soit critique à l’égard de la fonction publique.
Les projets de cette administration, inspirés par la Heritage Foundation, se traduisent par des politiques allant à l’encontre des excès du « wokisme » et ciblant les communautés transgenres, perçues comme des menaces pour les enfants. Une répression qui accompagne des initiatives économiques controversées comme l’augmentation des droits de douane. Cependant, les maladresses ne manquent pas. Ainsi, Donald Trump a critiqué, à tort, l’achat de préservatifs pour Gaza, confondant l’enclave palestinienne avec une province du Mozambique.
Face à cet ouragan politique, la résistance s’organise sur plusieurs fronts. Harvard défend la discrimination positive après avoir subi des coupes budgétaires sévères. Des manifestations éclatent à travers le pays à l’approche des élections de mi-mandat, tandis que la justice s’oppose aux nouvelles mesures d’expulsions.
Dans ce climat tendu, le paysage politique est en pleine ébullition. Les démocrates, encore sous le choc de la défaite, peinent à se faire entendre. Kamala Harris reste silencieuse, Barack Obama attend de prendre la parole, et Joe Biden a fait une rare apparition publique qui n’a cependant fait que confirmer aux yeux de Trump sa perte d’éloquence. Sud Quotidien offre une couverture détaillée de cette période tumultueuse.