Les avortements clandestins représentent 8% de la mortalité maternelle au Sénégal

Malgré son interdiction au Sénégal, l’avortement est toujours fréquent. En effet, les Interruptions volontaires de grossesse (IVG) non autorisées représentent 8% de la mortalité maternelle. Pire, elles sont la cause de 50% des admissions aux urgences gynécologiques, rapporte le quotidien français « Le Monde ».

Des méthodes malsaines

Il est constaté que les femmes disposant de moyens financiers conséquents peuvent recourir à une IVG clandestine mais médicalisée, moyennant des montants variant par exemple entre 150 000 et 250 000 francs CFA. Par contre, les plus modestes se tournent vers des méthodes rudimentaires et s’exposent à la prison pour infanticide.

Le rapport

D’ailleurs, en 2021, 39 corps de bébés ont été retrouvés à la décharge de Mbeubeuss (en banlieue dakaroise), révèle le responsable de la sécurité de l’Unité de Coordination de la Gestion des déchets solides (UCG), Isidore Gomis.

Par ailleurs, l’infanticide reste le premier motif d’incarcération à la prison du Camp pénal de Liberté VI. En 2020, rapporte Le Monde, 43 femmes sont poursuivies pour ce délit ou pour avortement.

1 COMMENTAIRE
  • Fatou Camara

    Si c’etaient les hommes et en particulier ces prêcheurs, ces vendeurs de paradis artificiels qui seraient confrontés aux grossesses non désirées, le problème serait résolu depuis longtemps. Or comme ce sont les femmes qui supportent tout et qu’on les considère à peine plus digne qu’un animal dans cette religion, alors on laisse faire et on interdit même l’accès à l’edication sur des sujets aussi importants.

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