Les actes posés par le Président Diomaye Faye sur le foncier sont salutaires (Par Moulaye Camara)*

Les actes posés par le Président Diomaye Faye sur le foncier sont salutaires (Par Moulaye Camara)*

Ebenezer Joh Mouelle rappelait souvent ceci :  » Vouloir le développement ne signifie rien tant que la conception du bonheur et du bien-être que ce développement procure aux individus n’est pas élucidé au préalable. »

Il appartient à la jeunesse sénégalaise d’accompagner le Président Diomaye Faye et son Premier Ministre Ousmane Sonko en les invitant à travailler pour un Sénégal prospère, juste, respectueux des exigences de la bonne gouvernance.

Notre génération a la responsabilité et la mission de faire les sacrifices nécessaires pour permettre aux autres générations futures de bénéficier pleinement des fruits du développement.

Opérer une rupture contre certaines pratiques qui donnent l’impression qu’il existe des sénégalais de « premier degré » et d’autres de « second degré  » est une nécessité absolue. Les actes que vient de poser le Président Diomaye Faye sur le foncier sont salutaires. Par exemple, l’érection des pôles urbains a occasionné des attributions arbitraires qui excluent de manière inquiétante et dangereuse les populations autochtones de leur patrimoine foncier en faveur d’autorités encagoulées avec des « prête – noms ». Une telle situation pouvait à tout moment déclencher une révolte populaire désastreuse.

Tant que l’égalité des citoyens devant la justice et la répartition des ressources ne sont pas garanties par l’État, le Sénégal sera toujours en état d’instabilité.

Développer le Sénégal c’est aussi avoir une administration au service du public. Ce qui va faciliter au secteur privé également de jouer pleinement son rôle dans la perspective d’une économie dynamique. Mais faudra-t-il le reconnaître ! Dans notre pays l’environnement des affaires est souvent plombé par une administration défaillante où l’absence de sanction est très perceptible face à des agents aux comportements répréhensibles.

Assurer au Sénégal sa souveraineté alimentaire c’est donner d’une part à l’agriculteur un accompagnement conséquent en matériels et en intrants mais c’est aussi et surtout attirer des investissements privés lourds dans l’agro-business. Ce qui va résoudre progressivement du même coup le problème du sous- emploi.

Pour être dans les standards internationaux et répondre aux exigences actuelles d’un monde en perpétuelle mutation face aux exigences du développement technique et numérique, le Sénégal doit revoir tout son système d’enseignement et de formation.

Il appartient enfin au nouveau régime d’opérer les changements nécessaires pour une politique de décentralisation qui donnera aux collectivités locales plus de ressources et d’autonomie. Leurs compétences doivent être mieux élargies pour décongestionner l’État central. Et à ce niveau mon séjour actuel en Europe m’a permis d’appréhender le rôle essentiel de relais que peuvent jouer les villes et communes dans les politiques sociales, environnementales, éducatives du Gouvernement.

Comment développer un pays où toute l’actualité tourne vers la politique électorale parce que tous les deux ans il y a une élection ?

Les sénégalais ont voté pour la rupture et ont imposé une alternance générationnelle mais rien ne se fera de manière magique; le développement dont on aspire se construira de manière stratégique avec une vision commune, consensuelle.

* Par Moulaye CAMARA,
Président du Mouvement J’aime le Sénégal

2 COMMENTAIRES
  • Saer

    Ancien soutien de Amadou BA et de BBY futur transhumant

  • Aly kobar

    Je sui d’accord avec vous frere

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