Le Président sénégalais, Macky Sall, a récemment réitéré l’engagement du Sénégal à augmenter la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique à 40% d’ici 2030. L’annonce a été faite lors de son allocution au sommet africain sur le climat à Nairobi, au Kenya. Pour atteindre cet objectif, le Sénégal prévoit un plan d’investissement de 2,5 milliards d’euros pour une période initiale de 2 à 3 ans.
En plus de cet engagement, M. Sall a souligné les efforts du Sénégal pour lutter contre l’avancée du désert. Avec un programme de reboisement de 500 000 hectares de forêts classées et de 500 000 hectares de plantations, le pays cherche à restaurer la biodiversité, soutenir des activités agrosylvopastorales génératrices de revenus, et lutter contre la dégradation des sols.
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Parallèlement, le Sénégal poursuit ses efforts dans la réalisation de projets sobres en carbone et résilients au changement climatique, y compris en matière de transition énergétique. Il a été noté que les énergies renouvelables représentent aujourd’hui 31% de la capacité électrique installée du pays, une part importante provenant de l’énergie solaire.
En outre, M. Sall a mentionné un projet en cours d’électrification solaire de 1000 villages, financé en partie par le Fonds Vert Climat et la Banque ouest-africaine de développement. Il a également évoqué l’exploitation prochaine des ressources gazières découvertes dans les eaux sénégalaises, qui, selon lui, renforceront ces efforts grâce à la ‘stratégie gas-to-power’.
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Enfin, le chef de l’Etat a souligné que le Sénégal s’efforce également de transformer son système de transport de masse vers la neutralité carbone avec le Train Express Régional (TER) et le Bus Rapide Transit (BRT). En juin, le Sénégal a signé son Partenariat pour une transition énergétique juste (JETP) avec plusieurs pays partenaires, pour soutenir ses efforts en matière d’accès universel à l’énergie et de consolidation d’un système énergétique sobre en carbone, résilient et durable.
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Ah bon? Pourquoi ne sommes-nous pas au courant? Comment se fait-il qu’il faille attendre aujourd’hui, en Tanzanie, pour que, nous sénégalais, soyons au fait de ce projet?