Le programme ‘Women Art Academy’ : un tremplin pour les artistes féminines au Sénégal

Le programme ‘Women Art Academy’, intégré au festival ‘Stereo Africa’, offre aux artistes féminines une opportunité précieuse d’acquérir des compétences essentielles pour mieux promouvoir leur musique. La rappeuse sénégalaise Aminata Gaye, connue sous le nom de scène ‘Mina la voilée’, a exprimé l’importance de cette initiative en partageant son expérience lors de cette formation.
Participante à la quatrième édition du festival, qui se déroule du 7 au 11 mai, Mina la voilée a souligné que cette expérience a permis aux artistes de se professionnaliser et d’apprendre les techniques clés pour bien vendre leur musique. « Notre participation au programme ‘Women Art Academy’ avec d’autres artistes femmes a été très enrichissante car elle nous a permis de comprendre comment mieux vendre notre musique, nous professionnaliser, apprendre les techniques d’écriture, etc. », a-t-elle confié au site de nos confrères de Sud Quotidien.
Mina a également précisé que le programme a enseigné aux participantes comment créer un portfolio pour un festival ou encore comment intégrer des instruments musicaux lors de performances live, en remplacement des DJ traditionnels. « On a essayé de mettre tous les différents styles musicaux ensemble. Dans notre style, il y aura du reggae, du rap, du soul, de l’RNB », a-t-elle ajouté, annonçant la présentation de titres tels que ‘Women Power’ et ‘Bandy’, fruits de leur formation.
La collaboration fructueuse entre Mina et d’autres talents tels que la rappeuse Fanta Cissé, alias ‘Fantastique Isma’, la chanteuse reggae Empress Celyah, la gospel artist Stelle Natty, et Ghislaine Mbaye, a conduit à une exploration musicale enrichissante, emblématique de la nouvelle génération d’artistes sénégalaises.
Selon Safia Arzaf, chargée de production du label ‘Stereo Africa’, l’objectif du programme »Women Art Academy » est de découvrir de nouveaux talents et d’offrir des formations spécifiques créant des opportunités souvent rares pour les femmes. « A travers la marraine Adiouza, artiste sénégalaise, cinq femmes sur 64 postulantes ont été formées durant une semaine, sur la composition musicale, le lyric, les techniques d’écriture, avec le concours de Malal Talla, alias Fou Malade, de Daniel Gomes, etc. », rapporte-t-elle au Sud Quotidien.
Safia Arzaf a souligné l’originalité du programme, qui a permis à deux rappeuses, une artiste de reggae, une chanteuse gospel et une musicienne tradi-moderne, d’unir leurs univers musicaux, une rencontre rare dans le paysage musical sénégalais, selon les informations de Sud Quotidien.