« Le Populaire » traîne 30 mois d’arriérés de salaires, pendant que Bara Tall…

Si c’était chez nos voisins ivoiriens, on aurait dit que le patron de Jean Lefebvre n’a pas «son deux». Tant l’homme est un personnage atypique.

En effet, crédité, dans la quasi-totalité de la presse de ce jeudi, d’avoir entièrement réhabilité la vieille école élémentaire El Hadji Moundiaye Thiaw du quartier Takhikao à Thiès, dans un style européen et sur fond de gazon synthétique, Bara Tall doit, cependant, plusieurs mois d’arriérés de salaires à ses employés du journal Le Populaire.

Nos confrères, qui ne savent plus à quel entrepreneur se fier, vacillent entre 16 et 30 mois d’arriérés de salaires, selon plusieurs témoignages concordants recueillis, sous l’anonymat, auprès du personnel. «Au moins, ce sont seize mois d’arriérés de salaires pour les plus nantis du personnel. Pour les autres, il faut prendre une calculette, afin de savoir le nombre de mois qu’ils sont restés sans voir la couleur de leur argent», confient des témoignages concordants recueillis auprès du journal Le Populaire.

Selon nos interlocuteurs, «on parle d’une trentaine de mois sans salaires, concernant certains employés. Car la situation a commencé à se compliquer depuis 2013».

Il est vrai que la situation économique des médias est ô combien difficile, voire invivable, et Actusen.com n’en est pas épargné, mais nul n’aurait jamais crû que Bara Tall puisse investir des sous dans cet établissement. Ce, au moment où au journal Le Populaire, des dizaines de pères et mères de familles broient du noir.

A la veille de la célébration de la fête de Tabaski, certains employés avaient voulu faire bouger les lignes et menacé de faire du bruit, mais ils ont été consolés avec deux mois de salaires payés. Et il leur a été promis, également, qu’une bonne partie de l’ardoise allait leur être réglée, dès le lendemain de la fête. Mais l’euphorie de départ s’est, malheureusement, muée en abattement collectif. Car plus les jours passent, plus rien ne bouge dans leur vie en cale sèche.

Pour rappel, le sauveur de l’Ecole élémentaire El Hadji Moundiaye, par ailleurs patron du Groupe ‘’Talix’’ (entreprise de béton d’Afrique), a, selon nos confrères de Dakaractu, remis à neuf les douze salles de classes : tables bancs, bibliothèque, salle de conférence de niveau 2, salle informatique de dernière génération, bureau équipé pour le directeur, luxueuses toilettes, poulailler. Les travaux de réhabilitation ont été confiés à Mbaye Gueye, un technicien de l’entreprise de Bara Tall.

Même s’il est salutaire que le Président du Mouvement ‘’Yemaalé’’ va au chevet de cet Etablissement, dont il fut un ancien pensionnaire, il reste que sa posture n’est pas loin de celle de Samba Alaar. Très enclin à arroser à arroser de billets autrui, alors qu’il devait commencer par balayer devant sa propre porte.
Actusen.com

4 COMMENTAIRES
  • Un Indigné

    Pour leur petite notoriété, ils sont près à tout. Mais le très mauvais travail de l’axe Fatick-Kaolack restera dans les annales de la veulerie humaine.

  • loi

    Bara Tall mérite la peine capitale, il n’a qua payé les salaires de ces pauvres père de famille .. »figlio Di butana »

  • vérité

    Il naka payė l argent du group com7 les emploiyė du groupe com7 7fm journale le populaire son fatugiė ya des emploiyė ki son mor citė leur non assane diop baidy sow mamadou sarr madjiguėne djiarra ki son mor par stress l autre son dėlogė par leur loyė et leur femme son parti il na ka payė l argent oliė de finacė un ėcole a thies bien entandu salut

  • vérité

    Il naka payė l argent du group com7 les emploiyė du groupe com7 7fm journale le populaire son fatugiė ya des emploiyė ki son mor citė leur non assane diop baidy sow mamadou sarr madjiguėne djiarra ki son mor par stress l autre son dėlogė par leur loyė et leur femme son parti il na ka payė l argent oliė de financė un ėcole a thies bien entandu salut..

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