Le Pm au nord du pays: Matam remporte la palme de la mobilisation   

Pour recevoir le Premier ministre, Mohammad Boun Abdallah Dionne, tête de fil de Benno Bokk Yakaar, Matam a laissé transparaître une force sans commune mesure. Le rappel des troupes a été battu de fort belle manière par les responsables locaux de Bby.

Le clou, c’est Matam ! Les responsables ont tenu à recevoir Mahammed Boun Abdallah Dionne dans un stade municipal  plein comme un œuf. Le Premier ministre, malgré les haltes imposées par les militants le long de la route nationale N°2, a été à la hauteur de événement. Il a donné du baume au cœur des militants et de tous les Matamois à l’annonce du budget de 9,2 milliards F Cfa dégagé par le gouvernement pour mettre un terme aux inondations dans la commune.

Auparavant, le chef du gouvernement, en puulaar compréhensible a transmis les salutations du président Macky Sall aux populations du département à qui il rappelle que le seul bulletin qui vaille est celui drapé de la tête du cheval, bulletin du fils du terroir. Ce qui le fonde à dire que Ndouloumadji et Nguidjilone, d’où sont originaires les parents du président Sall peuvent être fiers de leur fils (Macky Sall).

Les Foutankés et la communauté Hall Pulaar, grand voyageurs devant l’éternel, ont reçu un message particulier et approprié. Une diaspora qui, pour la première fois dans l’histoire politique de notre pays, est érigée en circonscription électorale d’où seront issus quinze députés. D’ailleurs, le PM magnifie le rôle prépondérant des émigrés dans le développement du pays. C’est fort de cela que, le chef de l’Etat en les envoyant à l’Assemblée nationale, les implique de façon directe dans la conduite et le contrôle de l’action gouvernementale.

2 COMMENTAIRES
  • BSD

    Le PSE en marche pour un sénégal émergent.Merci monsieur le président vive le Bby en force pour la victoire finale.
    Le sous-secteur de l’hydraulique urbaine et de l’assainissement occupe une place importante dans le Plan Sénégal Émergent (PSE).Il participe à la concrétisation de l’axe 2 intitulé « capital humain, protection sociale et développement durable ».

    La nouvelle orientation donnée par les autorités vient consolider l’option prise depuis 2005 pour l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).

    Les réformes dites de première génération et de seconde génération conjuguées à la mise en œuvre des Projets Sectoriel Eau et Eau à long terme avaient fini de structurer et d’assurer l’équilibre financier du sous-secteur. Ces efforts avaient aussi permis de résorber le déficit de production d’eau potable et d’afficher un taux d’accès de 88% sur l’ensemble du périmètre affermé.

    Les importants investissements consentis dans le cadre du PEPAM 2005-2015, se sont traduits à la date du 31 décembre 2013, par un taux d’accès global à l’eau potable de 98% en milieu urbain, de 61,7% pour l’assainissement en milieu urbain et 38,7% en milieu rural.

    Malgré ces performances remarquables, l’hydraulique urbaine est aujourd’hui confrontée à (i) un déficit dans la production d’eau potable de l’ordre de 34 000 m3/jour consécutif à un retard dans les investissements prévus, (ii) la qualité de l’eau distribuée dans certaines zones de l’agglomération de Dakar et (iii) la nécessité d’assurer la réhabilitation et le renouvellement de certains ouvrages hydrauliques en vue de sécuriser l’alimentation en eau potable de Dakar.

    Aussi, conformément à sa volonté d’amélioration des conditions de vie des populations, réaffirmée à travers l’axe 2 du PSE, le Gouvernement, a pris l’option d’atteindre un taux d’accès de 100% en milieu urbain à partir de 2015 et 98% en 2017 en milieu rural, pour l’eau potable et un taux d’accès des ménages à des systèmes améliorés d’assainissement de 85% dès 2017 en milieu urbain et 70% en milieu rural dès 2017.

    Pour atteindre ces objectifs, il conviendra de:

    poursuivre la construction et la réhabilitation des ouvrages de production et de stockage ; améliorer la qualité de l’eau distribuée ; développer l’assainissement en milieux urbain et rural avec la réforme du secteur, la construction et le renforcement des systèmes de traitement et de dépollution des eaux usées dans les grandes villes, l’extension des réseaux de drainage des eaux de pluie dans les centres urbains, la construction et la réhabilitation des réseaux d’égouts en milieux urbain et périurbain et la réalisation d’ouvrages collectifs d’évacuation des excrétas en milieu rural ; promouvoir la bonne gouvernance dans le secteur et favoriser l’implication du privé.

    Sénégal : PTIP 2015-2017 Page 73 sur 87
    Sur la période 2015-2017, le Sénégal a élaboré un programme d’investissements du sous-secteur de l’hydraulique urbaine et de l’assainissement d’un montant de 178,267 milliards de F CFA.

    La répartition annuelle des investissements sur la période triennale s’établit comme suit :

    2015 : 33,481 milliards de francs CFA, soit 18,8% ; 2016 : 67,781 milliards de francs CFA, soit 38%; 2017 : 77,005 milliards de francs CFA, soit 43,2%.

    Ce financement d’un montant de 178,267 milliards de F CFA est acquis pour 155,767 milliards de F CFA (87,4%) et en négociation pour 22,5 milliards de F CFA (12,6%). Il se répartit en financement extérieur, pour 106,505 milliards de francs CFA soit 59,7% et en financement intérieur pour 71,762 milliards de F CFA, soit 40,3%.

    Les ressources extérieures sont composées d’emprunts, pour un montant de 88,218 milliards de francs CFA, soit 82,8 % et de subventions, pour un montant de 18,287 milliards de francs CFA, soit 17,2%.

    Le financement intérieur, d’un montant de 71,762 milliards de F CFA, est intégralement assuré par les ressources propres de l’Etat.

    Avec une enveloppe globale de 178,267 milliards de F CFA, pour la période 20152017, le présent programme triennal enregistre une hausse d’un montant de 49,096 milliards de F CFA, en valeur absolue et 38% en valeur relative, par rapport à la programmation 2014-2016 qui était de 129,191 milliards de francs CFA. Cette hausse se justifie par les efforts déployés pour la densification des réseaux et ouvrages hydrauliques et le renforcement des projets d’assainissement pour une amélioration des cibles OMD.

    Ces importants projets nécessitent, dans leur volet ouvrage, des investissements lourds.

    Les principaux projets et programmes du sous-secteur sont les suivants:

    Projet Opérations Hivernales; Projet de dépollution de la Baie de Hann; Programme décennal de lutte contre les inondations ; Projet de restauration des fonctions écologiques et économiques du lac de Guiers ; Projet de gestion des eaux pluviales (PROGEP) ; Projet d’assainissement de la zone nord de Dakar ; Projet de réalisation d’une usine de dessalement de l’eau de mer ; Projet de sécurisation de l’alimentation en eau potable de Dakar et de sa région.

    • sapiens

      Leçon sue!9,5/10. Bravo, très bon élève!Autorisé à passer en classe supérieure même en cas d’échec.

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