Le communiqué, reçu par l’APA, précise que cette décision est fondée sur « l’ordonnance n° 2024-43 du 27 août 2024 », qui établit un fichier pour les individus ou groupes impliqués dans des actes terroristes ou d’autres infractions mettant en péril les intérêts stratégiques et fondamentaux de la nation, ou susceptibles de troubler gravement l’ordre public. Cette ordonnance a récemment été modifiée.
Les neuf personnalités concernées sont : Rhissa Ag Boulla, Pagoui Hamidine Abdou, Amadou N’Gade Hamid, Abdoul Kader Mohamed, Abou Mahamadou Tarka, Daouda Djibo Takoubakoye, Karingama Wali Ibrahim, Harouna Gazobi Souleymane, et Moussa Moumouni. Elles viennent de différentes régions comme Iférouane, Ingall, Niamey, et Agadez, entre autres.
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Elles sont accusées de plusieurs infractions graves, dont « l’intelligence avec une puissance étrangère pour engager des hostilités contre l’État », « le complot contre l’autorité de l’État et la trahison », ainsi que « la participation à une entreprise de démoralisation de l’armée, visant à nuire à la défense nationale ». Le gouvernement les accuse aussi de « diffusion de données ou propos troublant l’ordre public » et d’activités perturbant la paix et la sécurité.
Cette décision survient dans un contexte politique tendu au Niger, marqué par d’importants bouleversements suite au coup d’État militaire de 2023. Le pays affronte de graves défis sécuritaires et des tensions avec certains voisins et pays occidentaux.