Le MONEP de Ngothie lutte contre l’abandon scolaire des filles

Le MONEP de Ngothie lutte contre l’abandon scolaire des filles

L’abandon précoce des filles dans le système éducatif constitue un défi majeur dans l’arrondissement de Ngothie, principal village des 14 localités de la commune de Dya, situé à une quinzaine de kilomètres à l’ouest de Kaolack. Face à cette problématique, le Mouvement national des enseignants du « Pastëf » (MONEP) a organisé, le samedi 31 mai, une journée de sensibilisation destinée à alerter les différents acteurs impliqués, tels que les parents, les enseignants, les élèves et les partenaires du secteur éducatif. L’objectif était de prévenir cette déperdition scolaire et de garantir une fréquentation assidue aussi bien des filles que des garçons.

Au cours de cette journée, les participants ont discuté des multiples difficultés auxquelles font face les élèves. Parmi ces obstacles figurent la persistance des mariages précoces en milieu rural, les mauvaises performances scolaires, les tensions entre enseignants et élèves, ainsi que le manque d’attention des parents. De plus, la gestion inadéquate des périodes menstruelles des filles contribue à ce phénomène. Tous ces défis nécessitent des solutions pour favoriser un climat scolaire propice à la poursuite des études.

Dans son intervention, Mme Mbacké Diouf, responsable genre à l’inspection académique de Fatick et point focal du MONEP à Ngothie, a affirmé que « la dynamique va se poursuivre sur tout l’arrondissement de Ngothie ». Elle a souligné que des formations spéciales sont mises en place pour inciter les filles à développer leur leadership et leur développement personnel, les encourageant ainsi à persévérer dans leur parcours éducatif.

En plus des deux panels organisés lors de cet événement, l’un portant sur « la place de l’enseignant dans le référentiel Sénégal 2050 » et l’autre sur « la déperdition scolaire », sept cartons de serviettes hygiéniques ont été offerts aux collèges de la commune. Cette initiative vise à soutenir la dignité des élèves filles en leur assurant un environnement scolaire inclusif.

Pour plus de détails, cet article a été relayé par nos confrères du journal Sud Quotidien.

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