Le gouvernement et le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) vont se retrouver ce vendredi à 15h au ministère du Travail pour une séance de négociation sur la loi-cadre des universités.
Le syndicat a en effet demandé au gouvernement le retrait ou à défaut la modification des dispositions pour lesquelles un accord a été trouvé. Le communiqué souligne qu’en cas d’accord, ‘’le gouvernement s’engage à prendre les dispositions législatives et/ou réglementaires pertinentes’’.
Pour ‘’démontrer sa bonne volonté et mener des négociations apaisées avec le gouvernement’’, le SAES avait décidé de suspendre sa grève pour une semaine.
Le gouvernement a « bon espoir » qu’il trouvera avec le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES) un accord concernant la loi-cadre sur les universités, a dit jeudi le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane.
En répondant aux « questions d’actualité » des députés, à l’Assemblée nationale, il a expliqué que la controverse engendrée par la loi-cadre sur les universités porte sur trois aspects : la composition des conseils d’administration des universités, les modalités de nomination du président et du vice-président de ces conseils, et la nomination des recteurs.
La loi-cadre sur les universités publiques a été adoptée en décembre dernier par l’Assemblée nationale. « Elle vise à rationaliser la gouvernance institutionnelle et académique des universités, à travers l’unification du cadre légal et réglementaire », affirme le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Le SAES dénonce ce texte qui »porte atteinte à la liberté des universités ».
Il a organisé des marches et observé des débrayages, pour manifester son désaccord avec le ministère de tutelle, en ce qui concerne cette réforme.
Une cérémonie dite d’incinération de la loi-cadre a été organisée dans les cinq universités publiques, à Dakar, Thiès, Bambey, Saint-Louis et Ziguinchor.