Le désarrois de Cheikh Niass après l’incendie à Walfadjri : « La plus grande catastrophe de l’histoire de Walf »

Dans la soirée du mardi 30 avril, un incendie a éclaté dans l’immeuble situé au 12 Rte du Front de Terre, Dakar. abritant le groupe audiovisuel Walfadjri. Cet incident qui touche le groupe qui édite le journal Walf quotidien, Radio Walfadjri, ainsi que la télévision Walfadjri, a causé des dégâts significatifs.

Selon Cheikh Niass, président directeur général de Walfadjri, cet incendie est « la plus grande catastrophe que Walfadjri ait connu dans son histoire ». À ce stade, les causes précises de l’incendie restent inconnues. Les détails sur l’étendue exacte des dommages ou sur d’éventuelles victimes n’ont pas été immédiatement divulgués.

Remerciements et évaluation initiale des dégâts

Cheikh Niass, le président directeur général du groupe Walfadjri, a exprimé sa gratitude envers les forces de l’ordre et les sapeurs-pompiers pour leur intervention décisive. « Je tiens tout d’abord à remercier les forces de l’ordre et les sapeurs-pompiers pour leur travail colossal effectué hier. Ils sont restés sur place jusqu’à 2h ou 3h du matin, risquant leur vie pour protéger le bâtiment et le personnel de Walfadjri. Un grand merci donc au commandant qui est venu en personne s’enquérir de la situation et veiller à la préservation de ce patrimoine qu’est Walfadjri, » a-t-il déclaré. Il a ensuite évalué les dégâts, indiquant une perte considérable : « Après avoir constaté de visu l’ampleur des dégâts, nous pouvons dire sans nous tromper qu’il s’agit d’une catastrophe, sans doute la plus grande de l’histoire de Walfadjri. Hier, le préjudice était estimé à quelques dizaines de millions, car nous pensions que seul le studio avait été impacté. Mais aujourd’hui, nous pouvons l’estimer, sans erreur, à plusieurs centaines de millions. En effet, non seulement le studio a pris feu, mais également la salle Régis et la salle serveur ; tout l’investissement est touché. Il s’agit vraiment du poumon de Walfadjri qui a été atteint. C’est un coup dur pour le groupe Walfadjri. La seule consolation est que nous ne déplorons aucune perte de vie humaine ni de blessé ; tout le préjudice est donc purement matériel. Ce préjudice est énorme, surpassant toutes les coupures de signal que Walfadjri a pu connaître par le passé. Cet incident est plus colossal encore, ce qui souligne vraiment l’ampleur des dégâts. »

Enquête en cours et surveillance des lieux

Concernant les investigations en cours, le PDG a souligné la présence de moyens techniques qui pourraient aider à comprendre l’origine de l’incendie. « Pour l’instant, aucune piste n’est privilégiée. Nous pensons à une cause accidentelle, mais l’enquête se poursuivra jusqu’à son terme. Nous saurons davantage dans les heures ou les jours à venir ce qui s’est réellement passé. Heureusement, des caméras de surveillance avaient été installées dans les salles de régie et les salles serveur ; elles seront exploitées dans les heures à venir. Ainsi, nous saurons où le feu a commencé, » a-t-il expliqué.

Conséquences financières et appel à l’aide

Cheikh Niass a également évoqué les répercussions financières de l’incendie et la nécessité d’un soutien extérieur pour la reconstruction. « Ce qu’il convient de dire pour l’instant, c’est que les dégâts sont colossaux. Le ministre disait hier qu’il y avait eu « plus de peur que de mal ». Je dirais, au contraire, qu’il y a eu « plus de mal que de peur », du moins sur le plan matériel. Hier, sans éclairage, nous ne pouvions pas voir l’ampleur réelle des dégâts. Mais aujourd’hui, vous avez tous pu constater que les dégâts sont énormes. Il faudra également un investissement considérable pour rétablir les plateaux et mettre aux normes le bâtiment. Cela représente plusieurs centaines de millions alors que, comme vous le savez, la presse traverse des moments très difficiles. Nous éprouvons vraiment des difficultés à subvenir à nos besoins essentiels. Ainsi, cet incendie rend la situation extrêmement difficile à surmonter sans l’aide de l’État et de la population. Mais nous avons bon espoir de rebondir face à cette situation. Walf vivra et Walf vaincra,” a conclu le PDG.