Le Covid-Business au Sénégal : Quand la cupidité tue plus que le virus

Il y a des moments où le silence devient complice. Et il y a des vérités si dures, si révoltantes, qu’elles ne sauraient être contenues dans les marges étroites de l’indifférence. Aujourd’hui, le Sénégal est face à l’un de ses plus grands scandales et le plus révoltant : le détournement des fonds destinés à la lutte contre la pandémie de la Covid-19.
Rappelez-vous que de nombreuses vies ont été perdues en raison d’un manque d’oxygène dans les hôpitaux, et que d’autres ont été contaminées à cause de l’absence d’un simple masque facial.
Je me souviens d’un appel téléphonique d’un de mes contacts, situé à 6 000 km de sa mère, atteinte du Covid et hospitalisée dans un établissement local. Il m’a supplié de l’aider à trouver une bouteille d’oxygène pour sauver sa mère, qui, hélas, a succombé au virus. Je dirais que c’est la cupidité de ceux qui ont détourné les fonds destinés à la prise en charge des malades qui en porte la responsabilité. C’est tout simplement révoltant.
À l’instar des autres nations, notre pays a mobilisé ses dernières ressources, contracté des dettes, tendu la main à ses fils et filles de bonne volonté. Mille milliards de francs CFA. Une somme colossale, levée dans l’urgence, au nom de la solidarité et de la survie. Pendant ce temps, le peuple acceptait l’impensable : se confiner, suspendre son quotidien, s’inquiéter pour les siens.
Mais dans l’ombre des ministères, des bureaux climatisés, et des palais feutrés de la République, certains ont préféré le vice à la vertu. Des fonctionnaires, des ministres, des hommes politiques – censés incarner la responsabilité en temps de crise – se sont transformés en prédateurs. Pendant que des patients suffoquaient faute d’oxygène, ils comptaient les millions détournés. Pendant que des soignants tombaient au front sans équipements adéquats, ils multipliaient les comptes offshores.
Quelle honte ! Quelle indignité ! Quelle trahison !
Ce n’est plus simplement un scandale financier. C’est un crime moral contre un peuple en détresse. Une gifle à ceux qui ont perdu des proches, une insulte aux morts du virus, une profanation du pacte républicain.
La justice a un devoir. Un seul. Être à la hauteur de la douleur du peuple. Aucun cautionnement ne saurait être toléré. Aucun arrangement en coulisses ne sera accepté. Il est fort probable que ces criminels en costume utiliseront l’argent volé pour se protéger, pour acheter leur liberté. Cela doit cesser.
Quand un jeune vole un téléphone, il dort en prison. Quand un citoyen vole pour manger, il est jeté en cellule. Alors, que dire de ceux qui volent les espoirs d’un pays entier ? Que dire de ceux qui pillent en temps de guerre sanitaire ? Ils ne méritent aucune indulgence.
L’éthique, la dignité, la crainte de Dieu – où sont-elles passées ? Ces mots résonnent encore dans les discours, mais ils semblent absents des cœurs de ceux qui nous ont trahis.
Le peuple regarde. Le peuple attend. Et le peuple n’oubliera pas.
Aujourd’hui, la balle est dans le camp de la justice. Elle se dit indépendante ? Elle se dit au service de la vérité et du droit ? C’est l’heure de le prouver. C’est l’heure de juger avec rigueur, de sanctionner avec exemplarité.
Car si les voleurs à col blanc échappent aux sanctions, alors c’est l’idée même de justice qui sera enterrée. Et avec elle, l’honneur d’une nation.
Sénégal, Niokobok. Ne l’oublions jamais
Signé: L’Oeil de Cheikh
Bien dit l œil.du Cheikh ,
Au moment où ces voleurs.assassins tentent de divertir les.populations en soi disant sortir un contre rapport pour contester celui de la cour des comptes.
D ailleurs nous demandons aux messieurs de la cour des comptes de faire comme les procureurs en tenant une conférence de presse nationale et internationale pour montrer comment ces gueules puantes ont volé notre argent.
S agissant de cet imbecile de pape malick Ndour,on.aimerait vraiment savoir sur quelles bases leur.rapport a été fait?Quels sont les instruments utilisés pour prétendre dire que.la cour des comptes s est trompé?
D ailleurs pourquoi pas un débat entre la cour des comptes et la cour financière des voleurs?
Dans ce pays y a de véritables domerames et je pèse vraiment mes mots en disant cela
En effet comment on peut se permettre de détourner de l argent durant la période du COVID ou tout le monde était stressé et n avait aucune idée du futur
Très belle plume vous avez toute mon adhésion Merci
Très belle plume en effet ! Vous devriez continuer à écrire Monsieur, si vous ne le faites pas déjà…
QUE LA JUSTICE FASSE SON BOULOT,
LE PEUPLE VOUS REGARDE ET VOUS ATTEND..CES GENS SONT DES CRIMINELS PLUS DANGEREUX QUE LE VIRUS COVIDE.
SI JAMAIS QUELQU’UN CAUTIONNE ET APRES QUELQUES JOURS ON NOUS DIT QU’ON A VÉRIFIE FINALEMENT IL N’EST PAS COUPABLE ON LUI REND SON ARGENT AH NON, C’EST TROP FACILE.
DIEU EST OMNISCIENT.
POPULATION DOULENKO BAAL MOUK, TE YALLAH DINALENE REUB.
FAITES ATTENTION
la balle est dans le camp de la justice. Elle se dit indépendante ? Elle se dit au service de la vérité et du droit ? C’est l’heure de le prouver. C’est l’heure de juger avec rigueur, de sanctionner avec exemplarité.