Le Magal sera célébré le 6 octobre 2020 dans un contexte particulier de pandémie du coronavirus. A deux (2) jours du 18 safar, des commerçants se sont prononcés sur l’impact de la covid-19.
Pouvoir d’achat covidé
La majorité des commerçants interrogés par Senego, ont confié qu’à cette même période, l’année dernière, le commerce était plus florissant à Touba. « Nous pensons que la covid-19 a entraîné la baisse du pouvoir d’achat. Cette année, les choses sont vraiment différentes », déclare Bassirou Poman au marché de Darou Minam, près de la maison du Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké. Même son de cloche chez un autre commerçant, Mohamed Cissé, venu de Passy.
Une autre vendeuse confirme la diminution de la clientèle, par rapport à l’année dernière. Toutefois, elle n’incrimine pas le coronavirus et parle d’une conjoncture difficile. « Dëkk bi amul xaalis ».
Ça marche
Contrairement aux autres, Marième Diallo fait savoir que les affaires se portent très bien de son côté. « Ça fait 20 ans que je viens faire du commerce au Magal de Touba, j’habite à Diourbel. Mais, je n’ai pas remarqué du changement du fait de la pandémie du coronavirus. Là où j’avais eu des difficultés avec la covid-19, c’est lors des restrictions de déplacement. Ces dernières étant levées, je ne me plains plus vraiment », a-t-elle confié.